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Ce jeudi, la mort de Richard Descoings, 53 ans, directeur de Sciences Po Paris, restait encore un mystère pour la police de New York. Il a été retrouvé mort mardi à 13h (heure locale) dans sa chambre d'hôtel alors qu'il ne s'était pas rendu le matin même à l'ouverture d'une conférence regroupant des dirigeants d'universités du monde entier. Après avoir découvert son corps sans vie, nu allongé sur le lit de sa chambre d'hôtel, une autopsie a été réalisée, ne révèlant rien de concluant.
Une porte-parole de la police de New York a ainsi expliqué qu'il faudra procéder à d'autres testes et analyses toxicologiques et de tissus. Les résultats de ces recherches ne pourraient être connus que dans dix ou quinze jours.
Pour le moment, selon le commissaire adjoint Paul Browne, rien ne prouverait qu'il y ait eu un acte criminel... Cependant, certains éléments de l'enquête ne peuvent empêcher de semer la confusion. La chambre 723 de l'hôtel Michelangelo à Manhattan a été passée au peigne fin...
Une lutte fatale ?Lorsque la police a pénétré dans la chambre, un certain désordre régnait dans les lieux. Finalement, la police en a conclu que ce désordre n'était "pas dû à une lutte", mais aux mouvements des médecins qui avaient essayé de le ranimer. Le commissaire adjoint Browne a même précisé qu'il n'y avait "pas de signe de traumatisme" sur le corps de Richard Descoings.
Un cambriolage ?La piste du cambriolage qui aurait mal tourné a également été exploitée. Mais de l'argent, des cartes bancaires, son ordinateur et son téléphone portables ont été retrouvés. La piste a donc été écartée, même si la police n'a aucune explication à fournir quant au lieu où ont été retrouvés l'ordinateur et le téléphone.
Jetés par la fenêtre ?C'est un détail bien étrange ! L'ordinateur et le téléphone portable de Richard Descoings ont été retrouvés sur la terrasse d'une chambre du 3ème étage, soit quatre étages plus bas. Ces objets auraient-ils été jetés par la fenêtre ?
Des bouteilles vides et des anti-dépresseurs
Dans la chambre occupée par Richard Descoings, la police a retrouvé plusieurs bouteilles d'alcool vides et des anti-dépresseurs. La thèse du suicide a été envisagée, mais l'homme semblait heureux de participer à la conférence des dirigeants d'universités, et les objets retrouvés quatre étages plus bas sèment le doute.
La visite de deux hommes dans sa chambre et sa prétendue homosexualitéBien que marié et père de famille, les rumeurs couraient sur le directeur de Sciences Po Paris. En effet, certains le pensaient homosexuel. La visite de deux hommes, à intervalle distinct, viendra peut-être à nouveau alimenter les rumeurs... Pour le moment, la police ignore encore qui sont ces hommes, et essaient de les identifier.
Imprécisions sur les dernières heures de sa viePour comprendre ce qui s'est passé, la police essaie de reconstruire le film des dernières heures de la vie de Richard Descoings. Et ça n'est pas une mince affaire. Les forces de l'ordre comptent sur les bandes vidéos de l'hôtel pour en apprendre plus.
Et plusieurs éléments sont troublants : à 1h30 le matin de la mort du directeur de Sciences Po Paris, des agents de sécurité de l'hôtel ont fait une ronde au septième étage et ont découvert un oreiller en travers de la porte de la chambre 723, occupée par Richard Descoings... qui était bien présent dans la pièce. Quelques heures plus tard, à 9h, le service de chambre renonce à entrer faire le ménage puisqu'ils entendent quelqu'un ronfler à l'intérieur. Selon le commissaire adjoint Paul Browne, Richard Descoings a été aperçu vivant pour la dernière fois vers 10h30. Mais vers 10h50, lorsque le room service retente sa chance afin de faire la chambre, le directeur de Sciences Po Paris leur semblait dormir de l'autre côté de la porte.
A 13h, on le retrouve mort dans sa chambre, allongé nu sur son lit...
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