De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une nouvelle demande à la justice. Mardi 14 septembre les avocats de Cédric Jubillar ont de nouveau contesté la détention de leur client, mis en examen le 18 juin dernier pour "homicide volontaire sur conjoint". Devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse, les trois conseils du trentenaire, qui nie toute implication dans la disparition de sa femme, ont évoqué ce qu’ils estiment être des manquements dans une enquête "menée exclusivement à charge et sans preuves".
Affaire Jubillar : "Vous n'avez même pas de traces du crime"
Cités par Le Monde, Maîtres Alary, Franck et Martin ont longuement démonté un à un les 11 arguments avancés par l’accusation lors du placement en détention du mari de Delphine Jubillar. "Quelque chose a été lancé à grande vitesse, en juin dernier, et la justice a du mal à revenir en arrière", ont-ils regretté, s’étonnant "qu’avec si peu on puisse aller si loin et priver un homme de sa liberté".
Selon le quotidien du soir, ils ont également évoqué un "entêtement" se demandant : "Pourquoi n’a-t-on pas avancé ? Pourquoi cet homme n’a-t-il pas encore été entendu ?". "Toute votre argumentation consiste à dire : 'Ca ne peut être que Cédric Jubillar qui l’a tuée', sans preuves et alors que vous n’avez même pas de traces du crime", ont-ils conclu.
D’après Le Parisien, ces arguments ont vite été rejetés par l’avocate générale, qui s'est prononcée en faveur du maintien en détention de Cédric Jubillar. "Dans ce dossier, il n’y pas de preuve classique : ni ADN, ni empreinte, ni élément technique. Mais il y a un ensemble d’indices mis bout à bout, agglomérés les uns aux autres et interprétés dans un contexte général, qui permet de dire que Cédric Jubillar apparaît comme celui qui est le plus à même d’avoir commis le crime", a-t-elle précisé, citée par le quotidien francilien et Le Monde.