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Depuis le jeudi 18 janvier 2024, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse se penche à nouveau sur la mystérieuse affaire de la disparition de Delphine Jubillar. Une disparition qui est survenue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines dans le département du Tarn.
Le délibébré sera rendu le 8 février 2024
Une affaire, qui, même si le corps n'a jamais été retrouvé, avait été close par les juges d'instructions. Mais dans laquelle un suspect fait l'unanimité aux yeux de la justice : l'époux de la victime, Cédric Jubillar. Le mari de la disparue est accusé d'avoir joué un rôle dans la mort présumée de la trentenaire. Si le peintre plaquiste est pour l'heure toujours présumé innocent, il est en détention provisoire à la maison d'arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis le 18 juin 2021.
Un procès était annoncé dans le courant de l'année 2024, revient le journal L'Indépendant. Mais de nouveaux éléments ont récemment permis de relancer l'enquête.
Les avocats de la défense ont fait appel contre l'ordonnance de mise en accusation. Un appel qui était examiné le 18 janvier dernier devant la chambre d'instruction de la cour d'appel de Toulouse. Une audience particulièrement attendue puisque le procureur avait également émis une requête pour un supplément d'information concernant une conversation téléphonique suspecte au parloir de la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées).
Le délibébré de la chambre d'instruction sera rendu le 8 février 2024. Quatre témoins pourraient être entendus.
4 témoins bientôt entendus, dont une voyante
Le rendez-vous pour le délibéré a été fixé au 8 février prochain. Si un supplément d’information était décidé par la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Toulouse, 4 nouveaux témoins pourraient être interrogés, fait savoir La Dépêche du Midi.
Dans un premier temps, les autorités pourraient entendre Salem, le détenu à la centrale de Lannemezan, et sa mère qui, lors d'une conversation téléphonique en novembre dernier, avaient évoqué brièvement l'affaire Jubillar.
Parmi les témoins, une voyante pourrait aussi être entendue. Cette dernière a récemment "alerté le parquet général au sujet de 'flashs' récurrents qui situent le corps de Delphine Jubillar dans une décharge, non loin de l’habitation des Jubillar, à Cagnac-les-Mines", écrit le quotidien régional.
Le dernier témoin pourrait, grâce à son audition, relancer voire résoudre l'enquête...
"Une pelleteuse aurait disparu des lieux au moment de l'affaire Jubillar"
Le dernier témoin, celui dont l'audition pourrait tout relancer, est un homme. Ce dernier, contrairement aux autres témoins, avance savoir précisément où se trouve le corps de Delphine Jubillar. Selon lui, le corps de l'infirmière pourrait se trouver sous une dalle de béton d'une maison en construction à Cagnac-les-Mines, revient le journal l'Indépendant.
Pour appuyer sa thèse, il évoque :"une pelleteuse [qui] aurait disparu des lieux au moment de l’affaire Jubillar", selon nos confrères. L'homme s’était déjà rapproché des enquêteurs au mois de décembre 2023 mais, l'instruction du dossier étant terminée depuis le 21 novembre. Son témoignage n'avait donc pas pu être approfondi à ce moment de l'enquête...