De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
13 juin 2012, Roquecourbe (Tarn). Ce jour-là, une femme de trente ans, Amandine Estrabaud, se volatilisait dans le plus grand des mystères. Seules ses chaussures, posées devant sa porte d'entrée grande ouverte, et l'une de ses boucles d'oreilles ont été retrouvées par les enquêteurs. D'après La Dépêche, ni les recherches approfondies, ni les appels à témoin n'ont permis de trouver un quelconque indice susceptible d'expliquer cette étrange disparition.
Trois ans plus tard, un homme, Guerric Jehanno, a été mis en examen pour le meurtre de la victime présumée. "Il correspondrait au signalement d’un témoin qui a vu un homme au volant d’une camionnette blanche près de chez Amandine le jour de la disparition", explique le quotidien régional. Le suspect aurait fait des aveux auprès de plusieurs de ses codétenus lors de son placement en détention provisoire.
La piste d'un tueur en série qui évoluerait dans la région
Quel lien avec l'affaire Delphine Jubillar, si ce n'est la troublante disparition d'une trentenaire dans le département du Tarn ? Condamné en première instance, Guerric Jehanno est attendu à la cour d'appel de Toulouse ce lundi 15 novembre. Dans les colonnes de La Dépêche, Maître Cohen, l'un des avocats de celui qui a toujours clamé son innocence, déclare n'avoir aucun élément nouveau concernant le dossier.
Toutefois, sa défense se basera, entre autres, sur un rapprochement avec l'affaire de la disparition de l'infirmière et mère de famille, Delphine. "Il n’y a aucune info nouvelle donc, mais un fait divers mérite de retenir l’attention, et qui permet de ne pas exclure une hypothèse, à savoir que peut-être un tueur évolue dans la région", explique-t-il. "Ce qui est absolument exceptionnel dans l’affaire Estrabaud, c’est que plus de 8 ans plus tard, malgré des recherches minutieuses, très longues et approfondies, il n’a pas été retrouvé un seul indice indiscutable qu’Amandine est morte. Et je pense que nous sommes face à un cas à peu près unique dans les annales judiciaires françaises", poursuit-il. À noter qu'à ce stade aucune des deux disparitions n'est attribuée à l'oeuvre d'un tueur en série.