De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une nuit au cœur de l’enquête. La disparition de Delphine Jubillar s’est jouée en quelques heures entre le 15 et le 16 décembre 2020, un laps de temps très court, que les gendarmes pensent avoir reconstitué. Ce soir d’hiver, Cédric Jubillar appelle les forces de l’ordre peu après 4 heures du matin, pour expliquer que sa femme a quitté leur domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn) et qu’il ne sait pas où elle est partie. Il l’a cherchée, en vain.
Delphine Jubillar : "Elle a tout perdu au niveau du divorce"
Perplexes, les gendarmes lui posent des questions, lui demandant s’ils se sont disputés, ce à quoi il répond que non. Comme l’explique Le Parisien, qui a eu accès à ces premiers échanges par téléphone, Cédric Jubillar ne sait pas si sa femme a un amant mais précise : "Techniquement, si elle part chez son amant, elle a tout perdu au niveau du divorce donc je ne pense pas qu’elle ait fait ça… Après je n’en sais rien…".
40 minutes plus tard, trois gendarmes toquent à sa porte pour faire les premières constations. Lors de sa conférence de presse au mois de juin, le procureur de la République de Toulouse a longuement détaillé les différents éléments qui avaient mis la puce à l’oreille des forces de l’ordre. Le podomètre qui n’affiche que 40 pas, la voiture qui n’est pas garée dans le sens habituel, l’appel rapide à la gendarmerie…
Un élément particulier aurait fait tiquer les personnes arrivées sur place et il concerne la machine à laver du couple. On sait depuis deux mois que Cédric Jubillar aurait lancé une lessive de linge vers cinq heures du matin, ce que contestent ses avocats. De nouvelles révélations viennent d’être faites sur son contenu et ce qui en a été fait… Explications.
Delphine Jubillar : que contenait la machine à laver ?
A 4h50, lorsque les gendarmes pénètrent chez lui, Cédric Jubillar "vient de mettre du linge dans la machine à laver", écrit Le Parisien. "Quand les gendarmes passent la porte d’entrée, le hublot est refermé et la machine n’a pas été lancée", ajoute le quotidien francilien. À l’intérieur se trouvent une couette et quatre chaussettes dépareillées, mais elles ne sont saisies que 34 heures plus tard, le jeudi 17 décembre.
Cette couette intéresse particulièrement les enquêteurs car elle aurait été utilisée par Delphine Jubillar, qui dormait avec. Son mari explique avoir voulu la nettoyer car l’un des deux chiens aurait uriné dessus. Une explication qui n’a pas convaincu les magistrats instructeurs, mais, pourtant, personne n’en a rien fait avant le mois de juillet…
Delphine Jubillar : pourquoi cette machine à laver pose question
La couette a été saisie par les gendarmes 34 heures après leur arrivée dans la maison de Cagnac-les-Mines. Comme l’explique Le Parisien, elle n’a été expertisée qu’au tout début du mois de juillet car, avant, "elle aurait été conservée à la gendarmerie de Cagnac".
La machine à laver est loin d’être anecdotique, car elle au cœur du bras de fer entre le parquet et les avocats de Cédric Jubillar. Ces derniers estiment qu’il ne s’agit pas d’une preuve assez importante pour inculper le trentenaire, car rien de suspect n’a été trouvé dessus à l’arrivée des gendarmes.
Pour le procureur de la République de Toulouse, il semble peu probable que le mari de la disparue ait eu envie de lancer une lessive à 5 heures du matin mais, pour ses avocats, cet élément n’a rien de solide. La machine à laver n’a donc pas fini de révéler tous ses secrets.