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"C’étaient des cris de femme des cris d’effroi". C’est ce qu’a révélé une voisine de Delphine Jubillar, témoin clé dans cette affaire criminelle hors-norme. Alors que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a décidé du maintien de Cédric Jubillar en prison ce mardi 22 mars, Actu Toulouse révèle en exclusivité le témoignage glaçant d’une femme de 50 ans vivant à 50 mètres à vol d’oiseau du domicile du couple Jubillar à Cagnac-les-Mines (Tarn). Cette voisine avait déjà été entendue une première fois le 17 décembre 2020, soit moins de 48 heures après la disparition de Delphine Jubillar, mais elle a de nouveau été auditionnée à la mi-janvier 2022 par les juges d’instruction de Toulouse. Actu Toulouse révèle en détail ce qu’elle a déclaré avoir vu ce soir-là, et surtout entendu. Elle assure en effet avoir perçu "des cris de femme" le soir de la disparition de l’infirmière de 33 ans après 23h, alors qu’elle sortait fumer une cigarette en dehors de chez elle.
Delphine Jubillar : des cris d’effroi et des aboiements
"Ils étaient nets et venaient de l’extérieur. Ils n’étaient pas étouffés. J’ai aussi entendu des aboiements. Je me suis avancée de deux pas, je me suis penchée un peu, mais pas trop. J’ai peur des chiens. Je me suis dit que deux chiens se battaient et que cette femme n’arrivait pas à les séparer. Ce qui m’a étonnée, c’est qu’il n’y avait pas de paroles. C’étaient des cris. Des cris d’effroié", aurait expliqué aux enquêteurs la voisine de Delphine Jubillar, toujours disparue à ce jour. Des cris qui auraient également été entendus par la fille de 11 ans de la témoin, qui serait sortie la rejoindre à la fin du film qu’ils regardaient tous en famille sur TF1. Grâce à la chaîne, les enquêteurs ont horodaté sa sortie à l’extérieur de la maison à 23h07. Ces cris ont été entendus par la voisine seule, puis par la mère de famille et sa fille. Pour rappel, le dernier message échangé entre Delphine Jubillar et son amant et son amant le soir de sa disparition a été envoyé à 22h55.
C’est ce genre de cri de peur intense que poussait cette femme
Effrayée sur le moment, la voisine de Delphine Jubillar, dont le corps n'a toujours pas été retrouvé, aurait tenté de trouvé des explications rationnelles à ces cris. "Sur le moment, j’ai eu envie de prévenir mon mari et de prendre la voiture, par peur des chiens, pour voir ce qui se passait. Plusieurs animaux aboyaient. Et l’un d’eux couinait. Comme quand vous lui écrasez la queue. C’était quelque chose de douloureux. J’ai très peur des araignées. Quand j’en vois une, je hurle. C’est ce genre de cri de peur intense que poussait cette femme. Finalement, on a écouté, j’ai parlé avec ma fille et je lui ai dit : 'Maintenant, on va rentrer, maman a trop peur'", a-t-elle précisé aux enquêteurs selon Actu Toulouse. La mère de famille a toutefois culpabilisé par la suite de ne pas avoir alerté les secours. "Je n’étais pas très courageuse pour aller voir. J’ai beaucoup culpabilisé [de ne pas l’avoir fait]", conclut-elle.
Cédric Jubillar : qu'en pense son avocat ?
Interrogé par nos confrères de Midi Libre en décembre dernier sur ces cris entendus par la voisine, Me Jean-Baptiste Alary, avocat de Cédric Jubillar, explique que les cris n’ont pas pu être entendus à 23h07. Ils "sont entendus par une voisine et sa aille qui, cela dit en passant, habitent à 150 mètres à vol d’oiseau des Jubillar, alors que les voisins les plus proches qui habitent à 3 mètres n’ont rien entendu", assure le conseil du suspect numéro un de cette affaire, incarcéré depuis le 18 juin 2021.