Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
15 décembre 2020. Rappelez-vous : il y a neuf mois, une infirmière du Tarn se volatilisait dans de mystérieuses circonstances, sans laisser la moindre trace. Il s'agit de Delphine Jubillar, mère de famille d'une trentaine d'années qui habite dans le petit village de Cagnac-les-Mines. Très attachée à ses deux enfants, sur le point de démarrer une nouvelle vie, et en instance de divorce : la trentenaire n'avait visiblement aucune raison de vouloir tout quitter. Rapidement, les enquêteurs ont exclu l'hypothèse d'un départ volontaire au profit de la piste criminelle. En juin 2021, son mari Cédric Jubillar a été arrêté et mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint".
Incohérences dans le récit de la nuit de la disparition, comportements suspects... Le procureur de la République de Toulouse a mis en évidence un certain nombre d'éléments qui ont conduit les enquêteurs à suspecter l'époux de la disparue. Lors d'une conférence de presse, Dominique Alzéari a souligné "des explications évolutives, pour ne pas dire contradictoires, infirmées parfois par des témoignages ou des éléments scientifiques" de la part du père de famille.
"Il y a forcément quelqu'un qui sait"
De leur côté, les proches de Delphine Jubillar continuent de se battre nuit et jour pour lever le voile sur la disparition de leur voisine, cousine, sœur et amie. En août, une proche de la disparue se confiait dans les colonnes de Femme Actuelle à la suite d'une battue citoyenne. "C'est important qu'il y ait une pression médiatique parce qu'il y a forcément quelqu'un qui sait, qui est au courant de ce qui s'est passé. Je crois qu'il s'est passé un drame et tout cela maintient la pression auprès de cette personne-là", livrait-elle au magazine. Les proches de la disparue espèrent un "faux pas" de la part d'un potentiel coupable.