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C’est un coup de tonnerre dans l’affaire Jubillar. Un an jour pour jour après la disparition de Delphine Jubillar, la nouvelle compagne de son mari Cédric Jubillar a été placée en garde à vue pour "recel de cadavre" ce mercredi 15 décembre. Un motif qui est vivement contesté par l’avocat de l’intéressé. "Parler de recel de cadavre me paraît un peu prématuré. C'est un peu étrange comme qualification de garde à vue, en sachant qu'on n'a pas d'éléments particuliers. Il n'y a aucune certitude que Cédric Jubillar soit l'assassin et que Delphine Jubillar ait disparue pour des raisons criminelles", a assuré Me Johann Ricci au micro de RTL ce mercredi 15 décembre. Pour autant, l’avocat ne semble pas surpris que sa cliente ait été soupçonnée. "Statistiquement, c'est souvent dans le premier cercle que se jouent ce genre d'affaires", explique-t-il.
C’est son droit à la liberté d'expression et d'aimer qui elle veutMe Johann Ricci sur RTL, mercredi 15 décembre.
Selon lui, cela ne "préjuge en rien de sa culpabilité". Me Ricci assure en effet que "soutenir Cédric Jubillar dans le cadre d'une relation amoureuse et penser qu’il est innocent ne fait partie que de son droit à la liberté d'expression et d'aimer qui elle veut". Alors que les gendarmes de la section de recherches de Toulouse ont interpelléSéverine Longhini ce mercredi 15 décembre tôt dans la matinée à son domicile de Lescure-d’Albigeois, entre Cagnac et Albi, BFMTV révèle ce jeudi 16 décembre que sa garde à vue a été prolongée. Les enquêteurs n'excluent pas que le mari de Delphine Jubillar puisse lui avoir dit ou se trouvait le corps de son épouse. Séverine L. pourrait selon les enquêteurs avoir connaissance du lieu où se trouve le corps de la disparue ou même l’avoir vu "en personne", assure Le Parisien.
Pour rappel, le "recel de cadavre"est selon l’article 434-7 du Code pénal le "fait de receler ou de cacher le cadavre d’une personne victime d’un homicide ou décédée des suites de violences". Il est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. Certains soupçonnent désormais que la relation entre Cédric Jubillar et sa nouvelle compagne ait pu être antérieure à la disparition de l’infirmière de 33 ans. À ce sujet, son avocat a assuré que RTL ne pas avoir "de datation précise", mais être convaincu que leur relation amoureuse a commencé après les battues". "Après, Cagnac-les-Mines est un petit village, tout le monde se connaît. Ils ont dû sûrement se croiser, se fréquenter par le biais de l'école ou de leurs enfants, ce n'est pas quelque chose de scandaleux et d'impossible", reconnaît Me Ricci.
Rappelons que depuis l’incarcération de son compagnon en juin, Séverine L. a été active sur les réseaux sociaux et dans les médias, pour prendre la défense de celui qu’elle affirme être innocent. Un comportement qui lui avait été déconseillé par son avocat. "Je lui avais dit d'en faire un petit peu moins, justement pour essayer d'apaiser, mais surtout parce qu'elle recevait beaucoup d'injures sur les réseaux sociaux", explique-t-il auprès de RTL. À sa sortie d'une garde à vue de 36 heures, Séverine L. a assuré ne pas avoir recelé de cadavre et que "Cédric ne lui aurait jamais dit ce qu'il a fait à Delphine".