Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Cédric Jubillar clame encore son innocence. Auditionné une nouvelle fois ce vendredi 11 février sur le témoignage de son ancien codétenu auquel il aurait avoué le meurtre de son épouse disparue Cagnac-les-Mines (Tarn), dans la nuit di 15 au décembre 2020, l’artisan a catégoriquement nié la véracité des faits. Sa personnalité complexe et la virulence de ses échanges avec certains de ses proches laissent toutefois les enquêteurs perplexes.
En décembre dernier, ils avaient obtenu des éléments troublants, dont une écoute téléphonique datée du 16 mai 2021 entre l'homme et sa sœur. "Enola, de toi à moi, je suis le meurtrier parfait pour l'instant, n'oublie pas que j'ai commis le crime parfait. Si tu as besoin de conseil...", avait-il déclaré.
Cédric Jubillar : "Y’a pas de preuves"
BFMTV a pu se procurer un autre vocal pour le moins déroutant, datant d’avril 2021. Soit quelques semaines avant sa mise en examen, survenue le 18 juin dernier. Questionné sur la disparition de la jeune infirmière par un couple d'amis le soupçonnant de ne pas y être étranger, Cédric Jubillar se défend avec véhémence. Il semble même énervé à l'idée que les recherches se poursuivre.
"Y’a pas de soucis ! Aie des doutes, sauf que comme tu peux le voir, y’a pas de preuves donc avant de faire des grands blablabla, on redescend sur terre et on cherche des preuves. Je n’ai rien à cacher, je l’ai déjà dit à ta femme, je n’ai rien à cacher. Je m’en bats les couilles", s’insurge-t-il.
Concernant les battues solidaires organisées aux alentours de Cagnac-les-Mines où se situe la maison familiale, le ton est également loin d’être cordial...
Cédrir Jubillar : "Il n’y a plus rien à fouiller"
"Cherchez dans Cagnac, je ne sais pas ce que vous allez chercher. On a été 2000 à faire la battue, je pense qu’à Cagnac, il n’y a plus rien à fouiller", s’écriait-il au moment des faits.
Une amie de Delphine Jubillar avait alors rétorqué : "Ta femme c’est ma copine, c’est une maman. Je fais ce que j’ai à faire. C’est quoi qui t’emmerde? Que je cherche?".
"Franchement, fais ta vie. Au contraire, dépense ton énergie, tant mieux!", avait-il à son tour répondu, avec mépris.
Voici ce qu’il écrivait également à une amie de son épouse, au printemps dernier : "Ce qui m’a fait rire, c’est votre façon de parler, de rire ou de pleurer avec vos t-shirts et banderoles, vous êtes pathétiques. Vous n’êtes qu’une bande de dindes gloussant devant les caméras. Vous faites pitié."
Si les récentes pistes données par un ancien de ses co-détenus à la prison de Toulouse-Seysses, en Haute-Garonne, n’ont pas abouti, une nouvelle est à présent étudiée… Ce que l’on sait.
Affaire Jubillar : des taches de sang retrouvées dans la voiture blanche d’un ami de Cédric
Les enquêteurs, toujours à la suite des déclarations de ce co-détenu, se penchent à présent sur le cas d'une voiture, une Peugeot blanche appartenant à un ami de Cédric Jubillar, qui est chasseur. Des taches de sang, dont l’origine est encore inconnue, ont été retrouvées. S'agit de fluide animal ou humain ? Des experts mènent actuellement des analyses.
Pour rappel, selon cet homme au lourd casier judiciaire, le plaquiste lui aurait avoué avoir transporté le corps de Delphine Jubillar dans la Peugeot d’un proche, après l’avoir tué à l’aide d’un couteau. Il aurait ensuite dissimulé le corps dans une ferme, proche du domicile conjugal. Bien que suspect n°1, il bénéficie, jusqu’à présent, de la présomption d’innocence.