De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un détenu qui fait parler de lui. Principal suspect dans la disparition de sa femme, Cédric Jubillar est incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne) depuis le mois de juin 2021. Celui qui continue de clamer son innocence – et qui reste présumé innocent jusqu’à preuve du contraire – aurait livré des confidences à un codétenu, qui a ensuite rapporté aux forces de l’ordre ce qu’il avait entendu. Ces conversations ont conduit à des fouilles près de la "ferme qui a brûlé", mais ces dernières n’ont rien donné.
Cédric Jubillar : un code "enfantin" pour parler à sa compagne
Placé à l’isolement, Cédric Jubillar a tout de même trouvé un moyen de rester en lien avec l’extérieur. Comme l’explique La Dépêche, il aurait même trouvé un moyen simple, mais astucieux, de communiquer avec sa compagne Séverine : il "avait remis à son ancien voisin de cellule un code de lecture pour pouvoir déchiffrer sa correspondance à venir avec elle. Un code enfantin où chaque lettre renvoyait à un chiffre".
Cet ancien codétenu a transmis le code et les lettres à la quadragénaire, qui a pu alors déchiffrer la correspondance, après une première tentative infructueuse. Que contiennent ces lettres ? Donnent-elles des indices sur ce qu’il s’est passé cette nuit du 15 au 16 décembre 2020 ? Le quotidien local précise que "Cédric Jubillar a d’abord indiqué qu’il les utilisait pour masquer des messages amoureux et intimes à sa compagne (…) pour ne pas que cette intimité apparaisse au grand jour lorsque ses lettres sont lues par les juges".
Des mots d’amour entre deux amants ? Pas seulement, croit savoir La Dépêche, car le détenu y aurait aussi demandé "l’envoi de quelques grammes de résine de cannabis", qui auraient été dissimulés dans des ourlets de pantalon. Un petit délit donc, qui aurait pu lui valoir de sévères sanctions, mais qui ne permet toujours pas d’en savoir plus sur la localisation du corps de Delphine Jubillar.