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Cédric Jubillar continue de nier toute implication avec la disparition de sa femme. Rappelez-vous : dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, une infirmière tarnaise disparaissait mystérieusement de son domicile de Cagnac-les-Mines. Delphine Jubillar, née Aussaguel, n'avait à priori aucune raison de vouloir se volatiliser. Cette mère de famille était très attachée à ses enfants, et sur le point de démarrer un nouveau chapitre de sa vie : divorce, nouvel amoureux, nouvelle voiture, nouveau logement... Pour un certain nombre de raisons, les enquêteurs ont rapidement délaissé l'hypothèse d'un départ volontaire au profit de la piste criminelle.
Le 18 juin 2021, le mari de la disparue a été placé en examen pour homicide volontaire sur conjoint. Pour appuyer cette décision, le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzéari, a évoqué les indices qui ont conduit à l'arrestation de Cédric Jubillar : incohérences dans sa version des faits, traces de condensation retrouvées dans la voiture de Delphine, comportement suspect...
"Il a répondu consciencieusement, avec sérénité et sincérité, dans le calme"
D'après les informations de BFMTV, Cédric Jubillar a été entendu par les juges ce vendredi 15 octobre pour la première fois depuis le début de sa mise en examen. Les avocats du suspect, invités sur le plateau de la chaîne d'information en continu, ont dénoncé un "dossier vide" mené par une justice "qui patine".
Maître Alexandre Martin a donné les détails de cette audition : "Il a répondu consciencieusement, avec sérénité et sincérité, dans le calme, à toutes les questions qui lui étaient posées (...) Il a clamé son innocence. Il a dit, 'je suis innocent, quand est-ce qu'on va m'entendre?' Il est questionné sur ses relations avec Delphine, son comportement", explique l'homme de loi. L'avocat a également déploré une justice "incapable, au bout de quatre mois de détention, de dix mois d'enquête, d'amener des éléments probants, forts".