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Garde à vue levée. La compagne de Cédric Jubillar avait été interpellée mercredi 15 décembre au matin puis placée en garde à vue pour des soupçons de "complicité de recel de cadavre". Après 36 heures devant les enquêteurs, elle a finalement été libérée sans charge retenue contre elle jeudi 16 décembre. Selon Le Parisien, elle a apporté "des réponses satisfaisantes" aux gendarmes qui l’ont longuement interrogée.
Affaire Jubillar : une piste "épuisée" ?
Cette interpellation surprise s’expliquait par la relation qu’entretient Séverine L. avec Cédric Jubillar depuis plusieurs mois. Le couple s’est formé au printemps 2021, mais le trentenaire et la quadragénaire se connaissaient depuis plusieurs années. Les gendarmes chargés des investigations se demandaient si elle n’avait pas obtenu des confidences de la part du suspect principal, notamment sur l’endroit où pourrait avoir été dissimulé le corps de la disparue.
Un an après le début de l’affaire, les fouilles se poursuivent dans les environs de Cagnac-les-Mines (Tarn), mais aucune avancée significative n’a eu lieu depuis l’interpellation de Cédric Jubillar. Ce dernier continue de clamer son innocence et nie toute implication dans la disparition de sa femme, mais sa demande de remise en liberté a été une nouvelle fois rejetée. Les trois avocats du trentenaire estiment désormais que "la piste Jubillar est épuisée" et que les enquêteurs doivent chercher dans d’autres directions. Pourtant, de nombreux éléments matériels ont été récoltés ces derniers mois, la justice allant jusqu’à parler d’indices "graves et concordants". Le point sur tous ces éléments du dossier.
Affaire Jubillar : les analyses des enfants
La maison du couple Jubillar est sondée dès le départ, à la recherche d’éventuelles traces de lutte, mais rien ne ressort des différentes perquisitions. Très vite, les enquêteurs ont la certitude que le drame s’est joué dans ce huis clos, mais ils ne savent pas comment. La piste d’un départ volontaire en pleine nuit, comme celle d’une promenade des deux chiens est contredite par les différents témoignages recueillis.
Le seul témoin est Louis, âgé de six ans à l’époque et qui a évoqué une dispute entre ses parents ce soir-là, mais plusieurs semaines après le début de l’affaire. Des analyses ont été menées sur ses cheveux ainsi que sur ceux de sa petite sœur, à la recherche d’éventuelles traces de drogue. Les résultats sont revenus négatifs. Les enquêteurs se sont aussi intéressés au mari…
Affaire Jubillar : une tache de sang "microscopique"
En tant que mari de la disparue, Cédric Jubillar est considéré comme un possible suspect dès le départ. Aucune trace de lutte, aucun bleu ni griffures ne sont trouvés sur son corps par les gendarmes. Comme l’explique Paris Match, seule une "microscopique tache de sang" sur son pyjama est détectée et elle est attribuée à un ancien rapport sexuel.
Sans aucune preuve matérielle dans la maison, les gendarmes cherchent à l’extérieur et notamment dans la voiture de la jeune femme, où la trace d’une présence humaine est relevée, mais contestée par les avocats de Cédric Jubillar. Ils demandent désormais à ce que d'autres pistes soient fouillées, estimant que celle de leur client n'a rien donné.