L’Aigle à deux têtes : quand la danse et le théâtre racontent la folie de la passion

Les histoires d’amour finissent mal, en général, disait la chanson. Ici, l’amour inattendu et insensé qui va unir la Reine à un jeune maître de ballet ne trouvera d’issue que dans la mort. Dans L’Aigle à deux têtes, un spectacle inspiré de la pièce de Jean Cocteau, où le théâtre se mêle subtilement à la chorégraphie pour une meilleure lecture de la pièce, Alexandra Bansch, donne vie aux personnages du dramaturge. Elle fait aussi écho à l’Histoire et celle de la reine Elisabeth d’Autriche, assassinée à Genève par un anarchiste.Cette adaptation de la pièce de Jean Cocteau raconte trois jours d’amour fou mais impossible, entre deux personnages entraînés dans le tourbillon de la passion. La Reine, jeune monarque devenue veuve le soir de ses noces, troublée par cette rencontre imprévue, s’éprend de cet inconnu qui ressemble à s’y méprendre au défunt roi tant aimé. Après avoir été emportée par la passion, le doute s’installe mais il est trop tard. Un amour fou retranscrit à merveille dans un duo/duel évoquant une scène de corrida, tragique et romantique. Alexandra Bansch, ancienne soliste du Ballet Béjart, et à la tête de la troupe Danse Théâtre Paris, présente les vendredi 9 et samedi 10 mai sa dernière création au théâtre Berthelot, à Montreuil.Plus d’infos www.montreuil.fr et dansetheatreparis.com