De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les épices sont particulièrement concernées par les fraudes. C’est ce que révèle une étude menée en 2019 par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF). Entre juillet et octobre de cette même année, la DGCCRF a rendu visite à 219 producteurs, importateurs, distributeurs et sites de vente en ligne, et a fait analyser 138 prélèvements au sein de laboratoires spécialisés français et européens, selon un communiqué publié mardi 31 août.
Les enquêteurs de la Répression des fraudes ont notamment vérifié si les épices comportaient des colorants, qu’elles respectaient bien la composition indiquée et les normes applicables à leur catégorie.
Le constat est sans appel : plus d’un échantillon sur quatre présente une anomalie, notamment "la présence de matières étrangères ou de substances de charge", c’est-à-dire des substances introduites dans un produit pour en réduire le coût de production, rapporte la DGCCRF. Par ailleurs, deux échantillons analysés issus d’une production biologique présentaient des traces de résidus de pesticides, précise l’AFP qui a pu consulter la synthèse de l’étude, dans une information relayée par Le Point. Découvrez quelles épices sont particulièrement concernées par ces fraudes, avec notre diaporama.
Une amélioration par rapport à 2016
Si les fraudes sont toujours nombreuses, la DGCCRF précise qu’elles le sont moins qu'au moment de sa précédente étude datant de 2016, où 50% des produits ne répondaient pas aux attentes. "Malgré les progrès constatés, il ressort de cette enquête de la DGCCRF la nécessité de maintenir une pression de contrôle permanente", souligne-t-elle dans son communiqué, avant de préciser qu’elle continuerait à être vigilante à la qualité des épices et que de nouvelles enquêtes auront lieu.