De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La rentrée de toutes les dépenses. Après quelques semaines de baisse des prix à la pompe, les tarifs s’envolent de nouveau. En passant devant les stations, les Français peuvent désormais constater que le litre de gazole atteint les 1,36 euros au litre, que le sans-plomb culmine à 1,96 euros et que le sans-plomb 98 chatouille les 2 euros. Cette fois, nulle grève des raffineries ou des distributeurs : ce sont les puissances pétrolières qui ameçonnent le portefeuille des Français. Ainsi l’Arabie Saoudite et la Russie ont pris la décision mardi de maintenir la réduction de leurs exportations et de leur production de pétrole jusqu’à l’an prochain. L’idée ? Un simple jeu d’offre et de demande : Ryad et Moscou entendent bien calmer le flux de pétrole pour le raréfier et faire décoller le prix du baril. Début août, le géant pétrolier saoudien Aramco a ainsi annoncé des bénéfices en baisse de 38 % par rapport à la même période de 2022. La Russie doit pour sa part faire face aux sanctions occidentales liées à la guerre en Ukraine.
Les Saoudiens affirment que leur stratégie sera “rééxaminée mensuellement dans l’optique de réduire davantage la production ou de l’augmenter”. Mais l es Français doivent prendre leur mal en patience. Lueur d’espoir à l’horizon : TotalEnergies a toutefois annoncé, fin août, maintenir jusqu’à la fin de l’année son plafond à 1,99 euro sur ses carburants dans toutes ses stations en France.
Pas d'aide à attendre du gouvernement
Les Français ne peuvent en revanche pas compter sur une aide gouvernementale, le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire ayant fermé la porte à un coup de pouce, l’estimant trop couteux pour l’Etat. L’exécutif a déjà dépensé près de 8 milliards d’euros en 2022 pour des remises entre avril et décembre. Bercy court après l’argent et annonce la fin de la période de profusion des aides financières.