De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'année 2023 s'annonce, elle aussi, sans pitié pour le pouvoit d'achat français. Face à l'inflation galopante qui mine le budget des consommateurs depuis plusieurs mois, l'exécutif a appelé les enseignes de la grande distribution à mettre en place un "panier anti-inflation". De quoi s'agit-il, au juste ?
Au micro d'Europe 1, Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises (PME), du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, a indiqué qu'il s'agissait d'un "panier d'une petite cinquantaine de produits du quotidien qui correspondrait aux besoins d'une famille avec enfants". Avant de poursuivre : "J'ai à cœur qu'il y ait aussi des produits de qualité, des produits frais, bio et que ce ne soit pas uniquement un panier petits prix, mais un panier du quotidien".
Panier anti-inflation : un dispositif facultatif pour les supermarchés
Seulement voilà : le gouvernement ne peut pas imposer le dispositif aux enseignes de grande distribution. Si Lidl et Système U sont déjà favorables à la démarche, d'autres supermarchés se montrent plus frileux. C'est le cas d'Auchan, selon nos confrères de Capital.
Dans les colonnes du magazine, Pascale Cartier, directrice des achats chez Auchan, explique : "Nous adhérons à l’esprit du panier anti-inflation du gouvernement et à l’intention mais nous ne sommes pas convaincus par la méthode". Ainsi, le supermarché a concocté sa propre version du panier anti-inflation. Découvrez-la en 5 points dans notre diaporama ci-dessous.
D'autres enseignes, de leur côté, ne se sont pas encore prononcées sur le sujet. C'est le cas de Carrefour, d'E.Leclerc, d'Intermarché ou encore de Casino.