De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Chaque année, 50 millions de poussins mâles sont broyés et traités en déchets. Une pratique qui devrait bientôt prendre fin selon un décret inscrit au Journal officiel le dimanche 6 février 2022. Selon actu.fr, l’interdiction sera effective fin mars, afin de laisser le temps aux producteurs d’être conformes. “Les producteurs ont, selon le décret, jusqu’à la fin mars 2022 pour se mettre en conformité. À partir de là, ils bénéficieront d’une tolérance toute l’année 2022 pour s’adapter avant une interdiction totale et complète en janvier 2023”, précise le site d’actualités.
Cette initiative était demandée depuis plusieurs années par des associations et par le Comité national pour la promotion de l'œuf (CNPO). Jusque-là, les poussins mâles - qui ne pondent pas d'œufs et dont la viande n’est pas intéressante - étaient mis de côté à l’éclosion avant d’être broyés. Si cela est une grande avancée du point de vue de la cause animale, qu’est-ce que cette nouvelle loi va changer pour les consommateurs ?
Plus de 3 centimes supplémentaires par boîte d’oeufs
Interrogé par actu.fr, le Comité national pour la promotion de l'œuf a indiqué que le prix des œufs risquait d’augmenter car “les marges des différents maillons de la filière étant trop faibles” pour compenser l’investissement des producteurs. Cette hausse pourrait être établie à 0,6 centime d’euro l'œuf, soit 3,6 centimes pour une boîte de six. Le comité s’inquiète entre autres d’une concurrence déloyale en Europe. De nouvelles informations devraient être portées à notre connaissance d’ici l’interdiction totale du broyage en 2023.