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Incendies, explosions, respect de la vie privée et même espionnage... Nombreuses sont les raisons, bonnes ou mauvaises, qui poussent certains consommateurs français à refuser la pose du compteur Linky. Si les refus du dispositif d'Enedis reposent le plus souvent sur des rumeurs ou des incidents ponctuels, Madeleine Marie, retraitée du Calvados, ne conteste pas la pose du compteur en elle-même. D'après les informations du site actu.fr, la septuagénaire s'inquiète de l'emplacement de l'équipement électrique : juste au-dessus de son lit.
Inquiète par les ondes que pourrait diffuser l'installation, elle explique faire de l'asthme et avoir des problèmes pulmonaires. Contactée par le média, la société Enedis tient à rassurer la consommatrice : "Le compteur Linky utilise la technologie des courants porteurs en ligne depuis les années 1960 (...) il est conforme à l’ensemble des normes techniques et sanitaires européennes et françaises. Les rapports de l’ANFR, du CSTB et de l’Anse ont unanimement démontré son très faible impact sur l’environnement électromagnétique", explique-t-elle.
Linky : "Pour le déplacer, il faut que je paie et moi, je ne veux pas"
Pour éviter tout désagrément, Madeleine Marie pense avoir une solution : installer le compteur électrique à l'extérieur. "Je suis d’accord pour qu’ils m’installent un Linky mais pas dans la maison, dehors (...) Devant la maison, à quelques dizaines de mètres, il y a un poteau électrique. C’est là qu’il faut le mettre", déclare-t-elle.
À ce sujet, le réseau de distribution répond : "Dans l’hypothèse où le client souhaiterait déplacer les compteurs, les disjoncteurs, des câbles souterrains ou des lignes aériennes, il sera nécessaire de faire une étude de la faisabilité technique. Après acceptation du devis, les travaux seront programmés pour réaliser la modification et pour déposer de l’ancien matériel", peut-on lire dans les colonnes d'actu.fr. "Pour le déplacer, il faut que je paie et moi, je ne veux pas", répond la retraitée, qui explique avoir une petite retraite de 900 euros par mois.