Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Un bon bol de céréales ou un café au lait pour bien commencer la journée. Le petit-déjeuner est sacré pour de nombreux Français, même si beaucoup n'hésitent pas à sauter cette étape lorsqu'ils sont un peu trop pressés le matin. Sucré, salé, viennoiseries, pain, cérales, oeufs... Il y en a pour tous les goûts et il en va de même pour les boissons chaudes. Vous prenez votre café avec une goutte de lait ? Vous êtes toujours amateur d'un bon chocolat chaud (ou froid) le matin ? Attention, votre petit-déjeuner pourrait bientôt vous coûter plus cher.
Lait et céréales : une augmentation des coûts des matières premières
Comme l'explique Sud-Ouest, l'augmentation des coûts des matières premières ont poussé les fabricants de lait à tirer la sonnette d'alarme auprès de la grande distribution. Ils lui demandent de revoir ses prix de vente, ce qui pourrait avoir un impact sur le porte-feuille des consommateurs. Interrogé par l'Agence France-Presse, Syndilait - organisation professionnelle qui regroupe la majorité des fabricants de lait de consommation liquides - explique que la reprise économique "notamment marquée par la forte demande en Chine, entraîne une flambée de l'ordre de +50% en un an pour les matières premières plastiques et +20% pour le carton". Résultat, "les laiteries doivent supporter une hausse de leurs coûts de production pouvant aller jusqu'à +8% en un an".
La situation devient donc compliquée pour les professionnels, qui demandent à la grande distribution de faire changer ses prix de vente, car celui du lait a reculé en un an. "Pour les marques nationales, il est en particulier passé d'un prix moyen de vente aux consommateurs de 1,17 euro en juin 2020 à 1,10 euro en juin 2021, soit un recul de -6% en un an", expique Syndilait auprès de l'AFP, dans des propos rapportés par Sud-Ouest. Les distributeurs auraient déjà accepté des hausses sur les prix mais, selon l'organisation, elles "ne sont pas suffisantes pour permettre aux entreprises d'assurer un prix du lait aux producteurs".