Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
L’inflation gouverne le quotidien des Français depuis plusieurs mois. Et la hausse des prix structurelle n’a pas terminé sa course folle.
En octobre 2022, selon l’INSEE, les prix à la consommation avaient augmenté de 6,2% sur un an, après deux mois d’un ralentissement relatif.
C’est le coût de l’énergie qui a le plus flambé, avec +19%, suivi des produits alimentaires, dont le prix a grimpé de 11,8%.
La situation est de plus en plus difficile à gérer pour les ménages, qui subissent de plein fouet la baisse de leur pouvoir d’achat, malgré les aides mises en place par le gouvernement.
Mauvaise nouvelle : la situation devrait durer encore quelques mois. L’économiste Philippe Moati, cofondateur de l'ObSoCo, l'observatoire des mutations de la société et de la consommation, s’inquiète même auprès de La Dépêche que “L'année 2023 sera plus dure à vivre pour les Français”.
Il va falloir se serrer la ceinture sur la durée.
En 2023, la crise énergétique, et les nombreux aléas climatiques, vont à leur tour entraîner de nouvelles hausses de prix et de nouvelles pénuries. Dans notre diaporama, découvrez tout ce que vous risquez de payer plus cher l’année qui s’en vient.
Inflation en 2023 : les dernières prévisions du gouvernement
De son côté, le ministre de l’Économie Bruno le Maire a affiché les objectifs de l’éxecutif : "nos objectifs seraient de ramener l'inflation à 5% début de l'année 2023 puis 4% à la fin de l'année 2023 puis 2% dans le courant de l'année 2024”, a t-il affirmé lors d'un débat organisé par le cabinet ARC courant octobre.
Le ministre se veut confiant : pour lui, le “pire” est derrière nous, et l’inflation devrait progressivement se lisser.
Sauf que son analyse ne tient pas compte des cas particuliers, ou encore, de la survenue d’une nouvelle crise. Lui-même en convient, en ajoutant : “Je ne sais pas si nous les atteindrons, il suffit que la crise dégénère en Ukraine pour que tous ces chiffres volent en éclats, il suffit qu'il y ait une crise majeure en Chine pour que tous ces chiffres volent en éclats, j'en ai conscience, donc je les donne avec beaucoup de prudence”.