Inflation : le prix du carburant va-t-il exploser dès la rentrée ? IllustrationIstock
Le prix du diesel et de l'essence ne cesse de diminuer depuis Janvier pour le plus grand bonheur des automobilistes. Mais cela va-t-il durer ?

Les prix à la pompe baissent de manière continue depuis plusieurs mois et c’est une nouvelle qui réjouit tous les automobilistes en cette période estivale. Ce lundi 12 août, le dernier relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique indiquait que le prix du litre de gazole a baissé de 0,4 centime d’euro la semaine dernière, soit un litre à 1,6665 euro à la pompe

Un prix en forte baisse sachant qu’il y a trois mois, juste avant les vacances d’été, ce même litre de carburant était affiché à plus de 1,72 euro et 1,83 euro mi-février. Même réjouissance pour l’essence qui bénéficie également de tarifs plus avantageux. Selon les données du ministère de la Transition, un litre de sans-plomb 95-E10 coûte aujourd’hui 1,7751 euro contre 1,7757 euro il y a deux semaines. Une modique différence de moins d’ 0,1 centime d’euro certes, mais qui cumulée aux précédentes, reste très intéressante, alors que le litre d’essence atteignant les 1,88 euro début mai 2024. 

Les tarifs les plus bas enregistrés depuis le début de l’année 

Mais jusqu’à quand cela va-t-il durer ? Pour l’instant, ces prix devraient stagner encore quelques mois comme le confirme Francis Pousse, le président national stations services et énergies nouvelles chez Mobilians. Ce dernier a déclaré sur BFMTV la semaine dernière que “Depuis le début de l’année ce sont les prix les moins chers, et ce notamment en lien avec l'annonce de l’économie américaine qui s'affaiblit ou encore d’une baisse spectaculaire du cours du pétrole depuis quinze jours, et c’est le plus faible jamais vu depuis janvier. Il y a fort à penser que si ça continue comme ça, et en dehors des événements dans les pays du Moyen-Orient, on reste sur des prix bas au moins encore quelques semaines”. 

En effet, le baril de Brent de mer du Nord, un type de pétrole léger et véritable référence sur les marchés boursiers d'une partie de l'Europe, de l'Afrique et de la Méditerranée, a vu son prix baisser de 2,6 dollars la semaine dernière. Sans oublier le rôle significatif qu’ont joué les opérations de carburant à prix coûtant chez quelques enseignes de la grande distribution en France, faisant chuter les tarifs de plusieurs centimes avec une vente sans marge.

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