De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La crise du pouvoir d'achat n’a certainement pas dit son dernier mot. Car l’inflation est loin d’avoir pris des vacances cet été.
Alors qu’elle grimpait à 6,1% en juillet 2022, elle atteindrait, selon un récent rapport de NielsenIQ, près de 7% (6,6%) dans les rayons des supermarchés en août. Il faut dire que l'alimentation, derrière l’énergie, est l’un des secteurs les plus durement touchés par la crise géopolitique et environnementale qui impacte l’économie mondiale depuis maintenant plusieurs mois.
Résultat ; les prix flambent, de façon inquiétante, et sans vouloir s’arrêter.
Inflation : les produits premier prix en première ligne
Le rapport de l’institut de référence sur les grandes surfaces note par ailleurs que depuis un an, les produits premier prix de nos supermarchés ont ainsi vu leur prix augmenter de 3 points de plus que les produits de marque. “Cela tient notamment au fait que les coûts de production et de la matière première agricole, fortement inflationnistes depuis la mi-2021, représentent une part plus importante de leur prix par rapport à la marque nationale, où les dépenses marketing sont plus importantes”, explique le Parisien.
Surtout, NielsenIQ avance des prévisions noires pour la fin de l’année. “Une perspective d’inflation à + 10 % d’ici fin 2022 se confirme”, explique le rapport.
Avec des rayons affichant des prix de plus en plus mirobolants, le budget des ménages n’est donc pas prêt de retrouver un semblant d’équilibre. Certains produits du quotidien ont déjà largement dépassé les +10% depuis un an. D’ici à Noël, ils pourraient ainsi connaître une inflation allant bien au-delà de 25%... plombant, encore plus, la facture alimentaire des ménages.
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