Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Oui. Non. Peut-être. La facture d’électricité est récemment sujette à une véritable cacophonie. Alors qu’une augmentation des tarifs EDF était prévue pour le 1 er août prochain, la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal, avait annoncé le 17 juin dernier que la hausse serait enterrée. Or EDF et GDF vont être prochainement remboursés en raison de tarifs jugés trop bas par la commission de régulation des prix de l’énergie. Résultat : la facture EDF devrait prochainement augmenter d’une trentaine d’euros.
• Lire aussi : Facture EDF : la CSPE est non-remboursable
Une hausse qui risque de se poursuivre
Si les responsables politiques s’époumonent à vouloir limiter l’augmentation des prix de l’énergie, ces derniers devraient flamber dans les années à venir. Et pour cause, l’ouverture du marché du gaz et de l’électricité, mise en place sept ans plus tôt, a provoqué la suppression des tarifs règlementés par la Commission de régulation des prix de l’énergie. Et la conjoncture énergétique actuelle ne va pas améliorer les choses : la demande mondiale en électricité et en gaz est en pleine explosion, tandis que les ressources deviennent de plus en plus limitées en productivité. Si le recours au nucléaire –lequel représente 72% de la production d’énergie de l’Hexagone- nous permet de payer 25% moins cher l’électricité que dans le reste de l’Europe, l’ouverture du marché va provoquer une hausse des prix. EDF devra aligner ses tarifs avec les concurrents européens.
Les énergies renouvelables ne sont, quant à elles, plus une alternative en raison de leurs coûts élevés de production. Le mégawatt heure va passer de 16,50 euros à 21,50 euros.
A voir sur ce thème : Qand EDF gonfle la facture