Chaque fin d’année, Google dévoile son classement des dernières tendances de recherche en France et dans le monde. Tour d'horizon des sujets qui ont marqué l’année 2024 en France.
Le message est clair, il va falloir se serrer la ceinture. Michel Barnier compte réduire le déficit à 16 milliards d’euros, au lieu des 18 milliards actuels. Au total, le nouveau gouvernement prévoit 5 milliards d’euros d’économie sur les dépenses de santé, au sein de son projet de loi sur le financement de la Sécurité Sociale.
Pour freiner les dépenses, plusieurs mesures sont envisagées :
- La consultation chez le médecin moins remboursée par la Sécurité sociale
Le budget 2025 prévoit une baisse de la prise en charge par la Sécu lors de la consultation chez le médecin généraliste et chez la sage-femme. Actuellement, elle rembourse à hauteur de 70% du tarif de la consultation. D’ici 2025, l’Assurance maladie ne prendra en charge que 60% du prix de la consultation. Pour compenser, la part prise en charge par la mutuelle sera plus haute.
“Le tarif de la consultation doit passer à 30 euros chez le généraliste et l'Assurance-maladie devait rembourser 21 euros et les mutuelles 9 euros. Avec la nouvelle mesure, l'an prochain, l'Assurance-maladie n'en remboursera plus que 18 euros et les mutuelles monteront à 12 euros”, précise France info.
"Les publics les plus fragiles sont protégés"
Pour les 4 à 5% de Français qui n’ont pas de mutuelle, ils devront s’acquitter de la somme de leur poche. Néanmoins, cette mesure ne pénalisera pas les plus malades et les plus pauvres, soutient Geneviève Darrieussecq, la ministre de la Santé, auprès de France info. "Cela ne concerne pas les personnes en ALD [Affection de longue durée], cela ne concerne pas non plus les personnes qui sont à la C2S [Complémentaire santé solidaire]. Les publics les plus fragiles sont protégés", assure la ministre.
Une hausse des tarifs des mutuelles Après une augmentation en moyenne de 10% sur les tarifs des mutuelles en 2024, selon l’UFC Que choisir, les tarifs pourraient continuer à grimper pour pallier au remboursement plus important des frais de santé.
Les arrêts maladie sont également dans le viseur du gouvernement. En 2023, ils ont coûté 15,8 milliards d’euros à l’Etat. D’ici 2025, ils seront moins bien remboursés, avec un plafond de remboursement revu à la baisse. Il passera de 1,8 à 1,4 Smic pour les indemnités versées par l'Assurance maladie. Pour compenser, le gouvernement compte sur le soutien des entreprises pour les inciter à augmenter leur contribution.
La revalorisation des retraites reportée au 1er juillet 2025
Une annonce qui a fait couler beaucoup d’encre, la revalorisation des retraites indexée sur l’inflation, qui aurait dû avoir lieu le 1er janvier 2025 a été repoussée au 1er juillet 2025. Une mesure qui devrait rapporter 3,6 milliards d’euros à l'Etat.
Enfin, la carte vitale sera bientôt dématérialisée afin d’éviter les fraudes. Selon le Parisien, elle pourrait être intégrée à l’application France Identité. Cette nouvelle version de la carte vitale pourrait être reliée à la carte d’identité numérique.
Après une augmentation en moyenne de 10% sur les tarifs des mutuelles en 2024, selon l’UFC Que choisir, les tarifs pourraient continuer à grimper pour pallier au remboursement plus important des frais de santé.
Les arrêts maladie sont également dans le viseur du gouvernement. En 2023, ils ont coûté 15,8 milliards d’euros à l’Etat. D’ici 2025, ils seront moins bien remboursés, avec un plafond de remboursement revu à la baisse. Il passera de 1,8 à 1,4 Smic pour les indemnités versées par l'Assurance maladie. Pour compenser, le gouvernement compte sur le soutien des entreprises pour les inciter à augmenter leur contribution.
La revalorisation des retraites reportée au 1er juillet 2025
Une annonce qui a fait couler beaucoup d’encre, la revalorisation des retraites indexée sur l’inflation, qui aurait dû avoir lieu le 1er janvier 2025 a été repoussée au 1er juillet 2025. Une mesure qui devrait rapporter 3,6 milliards d’euros à l'Etat.
Enfin, la carte vitale sera bientôt dématérialisée afin d’éviter les fraudes. Selon le Parisien, elle pourrait être intégrée à l’application France Identité. Cette nouvelle version de la carte vitale pourrait être reliée à la carte d’identité numérique.