Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Comment fonctionne le compteur Linky ? La question peut sembler anodine ; elle n’en demeure pas moins indispensable. Particulièrement dans le cadre d’un appareil aussi régulièrement critiqué et décrié que ne peut l’être le boîtier anis d’Enedis. Quelle valeur attacher aux reproches formulés à son encontre si ces derniers sont portés dogmatiquement par des individus incapables d’expliquer les rouages même du fonctionnement de la machine ? Fort heureusement, l’essentiel des informations à garder en mémoire sont aisément accessible depuis le site du gouvernement.
En pratique, écrit l’administration, “le dispositif Linky est constitué de deux éléments”. D’un premier côté figure le compteur à proprement parler, avec lequel les Françaises et les Français sont d’ores et déjà familiers. De l’autre se trouve le concentrateur, installé dans un poste de transformation ERDF. C’est lui qui est chargé de la collecte des informations émises par le compteur Linky.
Sur quelle fréquence le compteur Linky émet-il ?
Le compteur Linky, installé dans chaque foyer de France qui ne l’a pas explicitement refusé – allant parfois jusqu’à barricader l’ancien dispositif à aiguilles ! – se scinde lui-même en deux groupes.
- La première génération, intitulée G1, utilise deux fréquences spécifiques pour communiquer les informations précédemment évoquées. Il s’agit des fréquences 63,3 kHz ainsi que 74 kHz.
- La nouvelle génération, intitulée G3, communique ses informations à l’aide d’autres fréquences spécifiques, poursuit le gouvernement. Tous les créneaux compris entre 35,9 kHz et 90,6 kHz sont susceptibles d’être utilisés par le compteur Linky.
Dans tous les cas, le compteur Linky fait appel à la technologie du courant porteur en ligne (CPL) pour fonctionner. C’est aussi ce qui le rend si difficile à tromper.