Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Dans les dates de péremption, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.Entre les aliments qui peuvent les dépasser, ceux qui doivent absolument être mangés dans les temps, voire ceux qui se périment avant le jour indiqué… Consommer en toute sécurité peut devenir un vrai casse-tête. Selon l’Agence de la transition écologique, 10 millions de tonnes de nourritures toujours consommables sont gaspillées en France et chaque habitant jetterait environ 7 kilos de produits alimentaires encore sous emballage. La première chose à faire pour éviter ce gâchis : mieux lire les étiquettes.
Étiquettes : savoir différencier la DDM de la DLC
Comme l’indique le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, les emballages alimentaires doivent indiquer au consommateur "la limite au-delà de laquelle un aliment est susceptible d’avoir perdu soit ses qualités micro-biologiques (pouvant entraîner des problèmes sanitaires), soit ses qualités gustatives, physiques, ou nutritives".
Ainsi, la date limite de consommation (DLC) est une limite impérative et est indiquée par la formule "À consommer jusqu’au…". Viande, poisson, plats cuisinés… Ces denrées "sensibles" peuvent devenir dangereuses pour la santé humaine une fois la date dépassée, en raison du développement de bactéries.
La date de durabilité minimale (DDM), quant à elle, indique la date à partir de laquelle un aliment perd certaines qualités (goût, texture…). Elle est indiquée par la formule "À consommer de préférence avant…".
Mais parfois, en plus des dates inscrites sur les emballages, il faut se fier à ses sens. Odeur, couleur, texture : certains signes ne trompent pas. Poulet, œufs, champignons, viande… Découvrez dans notre diaporama les éléments à surveiller pour chaque aliment afin de savoir s’ils sont toujours consommables ou non.