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Une nouvelle hausse des prix à la pompe ? Depuis un an, les Français ne savent plus sur quel pied danser, entre les périodes de baisse et celles d’augmentation du tarif de l’essence. Alors que les prix avoisinaient de nouveau plus de deux euros le litre il y a deux semaines, une légère baisse a été constatée la semaine dernière, mais elle n’est pas assez significative pour impacter véritablement votre portefeuille.
Carburants : une hausse du prix du diesel ?
Une mauvaise nouvelle n’arrivant jamais seule, de nombreux automobilistes roulant au diesel vont devoir s e serrer la ceinture une nouvelle fois. Comme l’explique Capital, un embargo décrété en mai 2022 par l’Union européenne est entré en vigueur dimanche 5 février et il concerne les produits raffinés russes, c’est-à-dire l’essence et le gazole. Cette décision aura forcément un impact sur les conducteurs, puisque, selon le site, "55% des véhicules en circulation dans le pays sont alimentés au diesel et un tiers du diesel importé en France provenait de Russie avant la guerre en Ukraine".
Les importations depuis la Russie ont baissé depuis le début de la guerre en février 2022, mais selon un rapport publié au début de l’année, le diesel russe représentait toujours un quart des importations de diesel de l’Union européenne. Faut-il s’attendre à une nouvelle hausse des prix à la station-service ? Interrogé par Capital, l’économiste Philippe Chalmin – spécialiste des matières premières – rappelle que la décision étant attendue depuis plusieurs mois, "les surcoûts liés à cet embargo ont déjà été anticipés et pris en compte dans les prix depuis longtemps".
La hausse ne sera donc pas brutale, mais elle sera tout de même là, car "l’Europe n’échappera pas à une montée relative des prix du diesel à l’horizon de quelques semaines, parmi l’ensemble des carburants", précise l’économiste auprès du site spécialisé, tablant sur le mois de mars. En ce qui concerne une possible pénurie de diesel, Philippe Chalmin affirme que "les stocks sont pleins" et que "la France a déjà commencé à diversifier ses sources d’approvisionnement pour remplacer progressivement les importations russes".