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C'est confirmé : TotalEnergies maintiendra le plafonnement du prix de ses carburants à 1,99 euro le litre pour toute l'année 2024, a affirmé ce mercredi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à la radio.
"Je salue cet engagement parce que c'est une vraie protection"
Bruno Le Maire a indiqué su r RTL s'être entretenu avec le PDG du géant des hydrocarbures Patrick Pouyanné qui "a pris l'engagement de maintenir ce plafonnement à 1,99 sur tous les carburants, pour toute l'année 2024", et "dans toutes les stations". "Je salue cet engagement parce que c'est une vraie protection", a dit le ministre.
Ceci arrive après le plafonnement des prix de l'essence et le prix coûtant à la pompe, activé en septembre pour faire face à l'inflation, le gouvernement a sorti la carte de la vente à perte de carburants, une mesure jusqu'ici taboue. Un vieux tabou puisque la vente à perte est interdite depuis 60 ans, mais réclamée par certaines grandes enseignes. Elle est toutefois décriée par les stations-service hors grandes surfaces, tandis que des experts craignent des effets limités sur la durée, rappelle le site d'Europe 1.
TotalEnergies, a choisi, pour sa part de ne pas vendre son essence à prix coûtant. En revanche il a donc décidé que ses carburants ne dépasseraient pas 1,99 € le litre à la pompe en cas de flambée des cours en 2023 et 2024. Des prix moins élevés naturellement en cas de baisse des cours.
"Sur le carburant ça marche parce que Total a pris un engagement que je salue", a-t-il conclu. Cependant , la mesure taxant les marges des raffineurs - comme TotalEnergies - dans le projet de budget 2024 actuellement en discussion à l'Assemblée nationale avait été envisagée ces dernières semaines, mais elle n'y figure finalement pas.
Le groupe Totalénergies toujours opposé à la taxe sur les superprofits
En effet, la mesure taxant les marges des raffineurs - comme TotalEnergies - dans le projet de budget 2024 actuellement en discussion à l'Assemblée nationale avait été envisagée ces dernières semaines, mais elle n'y figure finalement pas. Contacté par l'AFP, le groupe Totalénergies n'a pas souhaité commenter ces déclarations, renvoyant à ses précédentes annonces du 12 septembre: il s'était alors engagé à étendre le plafonnement "au-delà de la fin 2023, tant que les prix resteront élevés". Début octobre, Patrick Pouyanné, avait menacé de reconsidérer cette mesure si le gouvernement décidait d'appliquer une nouvelle taxe sur les marges des raffineurs.
Dans tous les cas on peut se demander, si les prix actuels seront impactés par le conflit au Proche-Orient ?
Quel impact du conflit au Proche-Orient sur le prix du pétrole?
Sur la question de l'impact du conflit au Proche-Orient sur le prix du pétrole, Bruno Le Maire a tranché. Il a estimé que les prix à venir du pétrole et donc du carburant dépendront "de ce qui se passe au Proche-Orient : si la crise reste locale, les conséquences seront locales. Aujourd'hui elles sont limitées, si demain il y a l'extension du conflit dans la région, les conséquences seront beaucoup plus lourdes sur les prix de l'énergie", a-t-il prévenu."Une nation avance quand tout le monde collectivement fait des efforts" a déclaré le ministre.