De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La situation de PSA prend une nouvelle tournure. Alors que le groupe automobile est en proie à de grandes difficultés financières, l’Etat pourrait bien lui donner un coup de pouce. Jérôme Cahuzac, le ministre du Budget a en effet déclaré ce vendredi qu’il était tout à fait "possible" que l’Etat entre au capital du constructeur PSA Peugeot Citroën si celui-ci en faisait la demande. Une telle opération serait selon lui envisageable "parce que le FSI (Fonds stratégique d’investissement) existe".
L’Etat ne laissera pas PSA "faire faillite"
Cette hypothèse a par ailleurs été reprise par Libération qui, dans son édition du jour, explique : "la situation du groupe inquiète l’exécutif. A tel point que, selon nos informations, l’éventualité d’une entrée de l’Etat au capital de PSA est examinée de près à l’Elysée". Sans pour autant citer ses sources, le quotidien souligne qu’ "à ce stade", il ne s’agit "que d’une hypothèse de dernier recours, au cas om le groupe ne parviendrait pas à endiguer ses pertes". Une source Elyséenne aurait, quant à elle, confié au journal que "Mais si une augmentation de capital se révélait indispensable, l'Etat pourrait y participer". Et Libération d’insister : "De sources gouvernementales, on confirme que l'Etat ne laisserait pas PSA faire faillite. Même si la question « n'est pas d'actualité tout de suite » ".
En octobre dernier, l’Etat avait accordé une garantie de 7 milliards d’euros à la banque interne de PSA et ce, en échange d’un droit de regard sur "toute opération affectant le contrôle ou le périmètre du groupe". PSA Peugeot Citroën a annoncé jeudi soir des dépréciations d'actifs massives de 4,7 milliards d'euros pour l'exercice 2012. Celles-ci devraient entraîner une perte annuelle d'ampleur astronomique.