Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Êtes-vous éligible à un remboursement bancaire ? Si vous avez eu récemment des frais d’incidents, et en particulier des frais de rejet de prélèvement, il est possible que oui. L’UFC-Que Choisir vient de lancer une nouvelle alerte sur les pratiques douteuses des établissements bancaires. L’association de consommateurs appelle le gouvernement de mettre “au pas les excès des banques" en la matière.
Chaque année, les frais d’incidents bancaires atteignent des sommes colossales : 1,8 milliard d’euros par an. Ils concernent toutes les opérations refusées par une banque (chèques ou prélèvements).
Si le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, avait mis en place pour les clients les plus fragiles un plafonnement de 25 euros par mois pour ce type de frais, cela n’a pas permis de régler le problème des multiples prélèvements. Ces ponctions réalisées à tort représentent pourtant 20% des frais de rejets de prélèvement, soit un trop perçu de 400 millions d’euros par an.
Car, lorsqu’un prélèvement est rejeté une fois, le créancier renouvelle sa demande sous 4 à 10 jours. Dans le cas où le compte n’a pas été renfloué, de nouveaux frais de rejet (20 € en moyenne) sont alors prélevés. Une double peine pour le client, déjà en difficulté.
Or, le conseiller bancaire est censé vérifier l’origine du prélèvement et ne doit appliquer ces frais qu’une seule fois par créancier. Que faire en cas de non-respect de cette règle ?
Frais bancaires excessifs : demandez un remboursement
Vous êtes victime de cette pratique ? Nombreux sont ceux qui l’ignorent, mais il est possible de se faire rembourser les frais ponctionnés. Que Choisir met d’ailleurs à disposition un modèle de courrier sur son site.
“Hormis, la Banque postale et BRED Banque populaire qui rétrocèdent automatiquement l’intégralité de la sur-ponction, 90% des banques n’informent tout simplement pas leurs clients de ce droit sur leur plaquette tarifaire. Dès lors comment s’étonner qu’il soit rarement mobilisé dans les faits par les consommateurs comme l'a récemment relevé la répression des fraudes ?”, questionne l’association.
Pour plus de praticité, elle demande l’automatisation du processus. La banque pourrait ainsi rembourser directement ses clients.