Dette de l’UMP : Sarkozy négocie secrètement avec les banquesabacapress
Selon Europe 1, le président du parti de droite aurait rencontré les dirigeants des principales banques françaises en leur soumettant une proposition audacieuse.

Englué dans une spirale déficitaire, l’UMP veut sortir la tête de l’eau. Le parti qui deviendra, selon toute vraisemblance, prochainement "Les Républicains", est en effet endetté à hauteur de 69 millions d’euros.

Un gouffre financier que Nicolas Sarkozy aimerait combler au plus vite. Selon Europe 1, le président de l’UMP en aurait même fait une affaire personnelle, multipliant "dans le plus grand secret" les négociations avec les banques.

Ainsi, les directeurs de la BNP, du Crédit Coopératif, de la Société générale et de la Banque populaire "ont défilé ces dernières semaines dans le bureau du directeur général du parti, Frédéric Péchenard.", raconte la radio.

Il faut dire que le parti doit rembourser 11 millions d’euros avant mars 2016, puis 27 millions en 2017. Une équation impossible à tenir pour le parti d’opposition miné, entre autres, par le scandale financier de l’affaire Bygmalion. "On touche 18 millions par an de l'Etat. Si on lâche 11 millions en mars, on met la clé sous la porte à l'automne", fait-on savoir du côté de l'UMP.

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Le coup de poker de Nicolas Sarkozy

Il y a quinze jours, Nicolas Sarkozy a pris les devants, convoquant en même temps les dirigeants des quatre banques qui se sont retrouvés - scène gênante - devant l’ancien président de la République. Le patron de l'UMP aurait alors fait le "show" en défendant son parti, "principale force politique du pays".

C’est alors, raconte Europe 1, qu’il aurait fait aux banquiers cette proposition en forme de quitte ou double : "pas de remboursement avant 2017. Ensuite, si l'UMP remporte la présidentielle, elle rembourserait les banques sur sept ans, intérêts compris." En cas de défaite, le délai passerait à 12 ans. Sans doute interloqués par ce coup de poker, les quatre dirigeants n’ont pas encore donné leur réponse.

De toute façon, "si les banques nous étranglent, on ne leur remboursera rien", conclut l'entourage du président de l'UMP. A bon entendeur, salut !

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