Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Toujours plus efficaces, toujours plus redoutables. Dès lundi, de nouveaux radars embarqués seront mis en service : les « radars mobiles mobiles ». Plus performants que ceux déployés en mars dernier, ces nouveaux appareils seront désormais capables de flasher les véhicules roulant en sens inverse. Jusqu’ici, les radars dissimulés dans les voitures de polices banalisées flashaient les véhicules qui les dépassaient. Ils étaient également capables de flasher les véhicules en sens inverse mais à uniquement à l’arrêt. Ils pourront désormais les sanctionner à l’approche, c’est-à-dire lorsqu’ils viendront à les croiser.21 radars déployés dans 19 départementsCes nouveaux radars seront surtout mis en place sur le réseau secondaire, là où la mortalité sur les routes est la plus importante, mais aussi parce que leur fonctionnement est mis à mal par la présence des glissières et autres murets installés par exemple sur les autoroutes. Les obstacles de plus 35 cm de haut bloquent en effet les ondes de l’antenne radar installée au niveau de la plaque d’immatriculation. Vingt-et-un appareils seront ainsi déployés dans plusieurs départements : dans l'Ain, l'Aisne, les Côtes-d'Armor, la Dordogne, l'Eure-et-Loir, le Gard, l'Indre-et-Loire, le Loiret, la Manche, la Marne, la Moselle, la Seine-Maritime, la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis, les Yvelines, les Hauts-de-Seine, le Val-d'Oise, la Vendée et à Paris. 300 appareils d'ici 2015D’ici 2015, ce sont 300 de ces nouveaux radars qui devraient couvrir le territoire. Comme pour les radars déjà en place, le conducteur flashé en excès de vitesse recevra quelques jours plus tard dans sa boîte aux lettres un procès verbal indiquant le lieu et l’heure de l’infraction. Ces appareils auront également une tolérance de 10 km/heure en-dessous de 100 km/heure. Au-delà, la marge est de 10%. En six mois d’exploitation, les radars lancés en mars dernier ont relevé 50 000 infractions. Les nouveaux appareils s’annoncent plus redoutables encore. Echapper à la sanction semble donc de plus en plus difficile.