Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Le seuil sera franchi, affirmaient déjà en 2011 les analystes. Aujourd’hui, note Le Parisien, la question revient en force : le litre d’essence coûtera-t-il bientôt deux euros ? Il n’a de cesse de grimper depuis le début de l’année, suivant mécaniquement le prix du Brent qui croît lui aussi. La hausse n’est donc pas près de s’arrêter ; en dépit même de la maigre stabilisation observée à la pompe ces derniers jours. Après tout, dans certaines stations-services de France, le palier a déjà sauté. C’est le cas sur l’île d'Yeu, en Vendée. Cependant, la dimension insulaire de ce contexte nécessite de le relativiser, insistent nos confrères.
Pour l’heure, le sans-plomb 95 E10, le carburant le plus vendu de France, coûte encore 1,586 euro le litre, en progression de 19,30% sur un an. Le litre diesel s’établit pour sa part à 1,469 euro, ce qui représente une progression de 20,10% sur l’année.
La hausse des prix du carburant inquiète même le gouvernement
Il n’y a pas que les Françaises et les Français qui s’inquiètent, semble-t-il, de cette hausse de prix. Elle effraie également certains des membres du gouvernement. “Nous sommes effectivement en alerte depuis cet été et nous regardons la situation de très près”, affirme par exemple, un membre du cabinet de Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique. Cependant, c’est avant tout parce que la hausse se cumule à plusieurs autres (gaz, électricité…) que l’exécutif ne craint de nouveaux griefs comparables à ceux qui ont poussé les Gilets Jaunes dans la rue.
Le spectre de l’essence à deux euros plane sur toute la France, alerte le quotidien francilien. Et cela pourrait coûter très cher aux usagers de la route pour qui le carburant représente déjà un budget de 700 à 1000 euros par an.