Publié par Sarah Noufi, le 08/11/2019

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Sur l'une des autoroutes de France, un radar a flashé 900 véhicules en une journée. En quelques mois, il aurait rapporté plus de deux millions d'euros à l'État... Mais où sévit cette bête de guerre ?

Un flash toutes les 2,5 minutes ! Durant 100 jours, entre le 24 juillet et le 31 octobre 2019, un radar de chantier installé sur l’A31 en Moselle a verbalisé 57 180 véhicules. La cabine a donc identifié 571 automobilistes en moyenne par jour, rapporte la préfecture du département.

À noter : son taux de verbalisation a tout de même diminué les derniers mois de son installation, comme le précise la branche luxembourgeoise du site RTL. C'est entre le 24 juillet et le 24 août 2019 que le radar de chantier a été le plus performant, allant même jusqu'à établir un nouveau record de 900 flashs en une seule journée !

Un radar de chantier rentable

L'appareil a été installé le 24 juillet en même temps que l'ouverture du chantier à hauteur de Yutz, dans la zone du viaduc de Beauregard (Moselle).

Les travaux de réfection d'un ouvrage d'art, en cours dans la zone, ont entraîné une réduction de la limitation de vitesse à 70 km/h, mesure que beaucoup de conducteurs n'ont pas pris en compte. Preuve en est puisque des vitesses importantes, excédant de plus de 50 km/h la nouvelle limitation ont été enregistrées.

Vidéo du jour

Par ailleurs, la préfecture a annoncé que "la présence de ce radar répond à des impératifs de sécurité, tant pour les automobilistes que pour les personnels d’intervention sur ce tronçon".

Plus de 2 millions d'euros empochés par l'État

Étant donné que le montant d'une amende forfaitaire minorée s'élève à 45 euros, les flashs ont au moins rapporté 2 573 100 euros à l'État, indique RTL. Rappelons qu'en cas d'excès de vitesse supérieure à 50 km/h, l'amende peut aller jusqu'à 1 500 euros.

Le dispositif a normalement été désinstallé ce 8 novembre 2019. "La décision de retirer ce radar est subordonnée avant tout à l'état d'avancement des travaux considérés", souligne cependant la préfecture de Moselle au magazine. Restez donc prudent encore quelques jours ...