
Entre appels pour des travaux d’isolation, des contrats d’énergie ou des offres de mutuelle, le démarchage téléphonique s’impose trop souvent dans notre quotidien. S’il est encadré par la loi, il reste...
Un nouveau bras de fer s'est engagé entre le prince Harry et le ministère de l'Intérieur britannique. Ce mardi 8 avril 2025 s'est ouvert une audience devant la Haute Cour de Londres en présence du fils du roi Charles III. Ce dernier a décidé de faire appel d'une décision rendue en février 2024 qui le prive d'une protection policière lorsqu'il se déplace au Royaume-Uni avec son épouse Meghan Markle et leurs deux enfants Archie et Lilibet. La Haute Cour de Londres ayant donné raison au ministère de l'Intérieur une première fois, le prince Harry espère que cette fois-ci, sa protection policière sera rétablie, elle qui a toujours été financée par contribuable britannique.
Pour rappel, en 2020, le prince Harry et son épouse Meghan Markle décidèrent de mettre un terme à leurs obligations envers la famille royale britannique. De ce fait, ils renonçaient également à leurs titres honorifiques et au dispositif de sécurité qui en découlait. Après avoir décidé de quitter le pays, les époux posèrent leurs valises aux États-Unis où ils y élèvent toujours leurs enfants.
À Londres pour les deux jours d'audience, le prince est accompagné de son avocate, Me Shaheed Fatima. Face à la réduction de son dispositif de protection, son avocate a alors déclaré que son client et son épouse avaient été contraints de quitter le pays. "Le 8 janvier 2020, (le duc) et son épouse se sont sentis contraints de renoncer à leur rôle de membres officiels à temps plein de la famille royale, estimant ne pas être protégés par l’institution", a-t-elle raconté d'après les informations du Sun. Le prince Harry estime également avoir été mis à l'écart et avoir fait l'objet d'un "traitement inférieur injustifié" depuis son départ de la famille royale britannique, rapporte le Daily Mail.
Un sentiment d'autant plus grand qu'il a fait face à deux incidents ces dernières années. En 2020, Harry subissait des menaces de la part d'Al-Qaïda qui avait appelé au meurtre du prince. Trois ans plus tard, à New York, l'époux de Meghan Markle a été impliqué malgré lui dans une course poursuite en voiture avec des paparazzis. Face à ces incidents, le beau-frère de Kate Middleton estime qu'une protection policière est nécessaire lorsqu'il revient dans son pays de naissance.
"Le Royaume-Uni est ma maison. Le Royaume-Uni est au cœur de l’héritage de mes enfants et c’est un endroit où je veux qu’ils se sentent chez eux, autant que là où ils vivent actuellement aux États-Unis. Cela n’est pas possible s’il n’y a aucune possibilité d’assurer leur sécurité lorsqu’ils sont sur le sol britannique", avait-il écrit Harry dans une lettre dévoilée au procès en 2023. Affaire à suivre donc.