De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
De nombreuses mesures ont été annoncées par le gouvernement en matière d'automobile. Si certaines devraient réjouir les automobilistes et motards, d’autres pourraient bien les agacer. À commencer par le malus écologique, qui se durcit dès janvier 2021.
Auto : un malus écologique encore plus strict en 2022
Comme chaque année, l’État a voté un nouveau durcissement du malus écologique. "Cette évolution était déjà prévue à l'article 55 de la loi de finances pour 2021", note d’ailleurs le site gouvernemental Service-public.
Ainsi, à partir du samedi 1er janvier, les automobilistes achetant une voiture neuve immatriculés à partir de cette date vont être financièrement pénalisés. Pour rappel, "ce malus écologique est une taxe à payer lors de l'immatriculation de certains véhicules particulièrement polluants".
Voici le nouveau barème :
Le malus s'appliquera dès 128 grammes de CO2/km (contre 133 grammes de CO2/km en 2021). La taxation pour ce niveau de pollution se montera à 50 €. Vous devrez ainsi régler jusqu’à 210 euros de malus pour un Renault Captur essence, 360 euros pour un Dacia Duster à boîte automatique, voire plus de 500 euros pour le SUV Peugeot 3008 (version essence de 130 ch), rapporte Capital.
Le seuil de 1000 € sera atteint à partir de 151 grammes de CO2/km (1074 €), contre 156 grammes de CO2/km en 2021.
Quant à la dernière tranche du barème, elle se montera à 40 000 € pour les véhicules ayant un taux de CO2 supérieur à 223 grammes de CO2/km (contre 30 000 € en 2021 pour les plus de 218 grammes de CO2/km). Elle concerne les voitures très haut de gamme (Ferrari, Porsche, Bentley…).
Notons toutefois que le montant du malus ne pourra pas dépasser 50% du prix TTC du véhicule neuf.Par ailleurs, une nouvelle élévation du barème du malus est d’ores et déjà prévue pour l’année 2023. Selon Service public, "il s'appliquera à partir de 123 grammes de CO2/km" et "s'élèvera à 50 000 € en 2023 pour les plus de 225 grammes de CO2/km".
Qu’en est-il du malus au poids et des autres changements ? Découvrez-les dans notre diaporama ci-dessous.
Assurance auto : ce qui change au 1er janvier 2022
L'assurance automobile n'échappe pas non plus aux changements cette année. En effet, qui dit nouvelle année dit mise à jour de certains barèmes et tarifs au 1er janvier 2022. Selon le site L'Argus de l'assurance, le forfait IRSA qui permet l’indemnisation des dommages matériels a augmenté de 1,67% au 1er janvier pour s’établir à 1706 euros. Le forfait IRSA est un bon indicateur de l’évolution du coût moyen des réparations en auto. "On s’aperçoit que ce coût moyen ne cesse d’augmenter depuis quelques années au regard de l’envolée du coût des pièces et de la réparation. Ce mouvement n’est pas près de s’arrêter", confie au site spécialisé Guillaume Le Cam, responsable du service client flotte automobile du courtier Bessé. Deuxième changement majeur, le seuil d’expertise passé à 850 euros HT. Il s'agit d'un plancher correspondant au seuil de dommages (hors taxes) au-dessus duquel une expertise est obligatoire pour engager un recours entre assureurs. Il était jusqu'au 1er janvier fixé jà 650 euros HT est a été augmenté à 850 euros HT. La tolérance de dépassement de 10% de ce seuil, admise dans la pratique, ne sera désormais plus acceptée. Selon L'Argus de l'assurance, le troisième changement est la baisse de 15,7% du forfait IRCA. Il augmente ainsi de 15,7% au 1er janvier 2022, passant de 1480 en 2021à 1254 euros en 2022. Le site spécialisé précise que ce forfait est le montant forfaitaire que l’assureur d’une victime d’accident sans séquelles est en mesure d'obtenir de l’assureur du responsable.