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Plus de plis qu’un homme ne pourrait en lire en une vie, ou presque. Depuis plus d’un an, cet habitant d’Escragnolles (Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d’Azur) fait face à une situation que d’aucuns auraient pu juger cocasse… Si elle ne mettait pas ainsi en péril les finances d’autrui. En effet, indique le quotidien régional Nice-Matin (article abonnés), le pauvre homme a récemment reçu pas moins de 119 lettres ce qui représente tout de même 1,2 kilogrammes de courrier. Tous, sans exception, proviennent de l’Assurance retraite. Et c’est bien là le problème.
Pour l’essentiel, les missives que reçoit ce retraité du pays grassois, ainsi que le présente Capital, ne le concernent tout simplement pas.
"Au début, on les a ouverts, bien sûr, détaille ce retraité du pays grassois. Chaque fois les numéros de sécurité sociale, les noms, voire les adresses quand elles sont précisées, sont différents", détaille-t-il au micro de nos confrères. Et c’est là quelque chose de dangereux. Non pas pour lui - encore que ! - mais surtout pour tous les autres retraités et pré-retraités dont les lettres ne sont jamais arrivés. Si vous habitez dans le Sud-Est de la France et ne recevez plus de courriers de la Carsat, il n’y a probablement pas à se questionner : voilà où elles arrivent !
Vous ne recevez pas vos lettres de la Carsat ? Ne cherchez plus !
L’homme indique pourtant avoir tout fait pour remédier à la situation. Une de ses amies, elle aussi interrogée par Nice-Matin, confirme : elle a elle-même écrit une lettre en février dernier, pour les informer du problème. Rien n’y fait. C’est après son pli, qu’il a vu arriver les 119 missives précédemment évoquées. “Ils viennent de te répondre”, aurait-il alors répondu, en riant.
L’homme qui recevait toutes les lettres de la Carsat : le danger pour les autres retraités
Cette erreur de manipulation de la Carsat pose problème : certains bénéficiaires n’ont jamais reçu les documents auxquels il leur fallait pourtant répondre pour continuer à percevoir certaines pensions.
"Ce qui m’a vraiment interpellé, c’est ce dossier concernant une dame née en 1926 à qui l’on a envoyé un document à remplir de demande de pension de réversion. Elle avait trois mois pour répondre ! Là j’ai pris mon téléphone et j’ai appelé directement la Carsat de Marseille dans l’espoir que cette fois ce serait réglé", détaille-t-il encore.
Ce fut hélas un coup d’épée dans l’eau… Et c’est pourquoi il s’est finalement décidé à contacter Nice-Matin.
La Carsat va-t-elle rattraper son erreur ?
Une initiative visiblement salutaire, puisque la médiatisation de l’affaire semble effectivement avoir fait bouger les choses. Un employé de la Carsat serait venu récupérer toutes les lettres égarées le 26 mars dernier.
Pour éviter que des pensionnés et des assurées ne se retrouvent subitement dans une situation extrêmement précaire, l’organisme devrait d’ailleurs traiter en urgence tous les dossiers… Et, espérons-le, procéder à un changement d’adresse ô combien nécessaire.