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Comme initialement prévu, le gouvernement a présenté ce mercredi 27 septembre 2023, un projet de budget pour l'année 2024, qui approche à grands pas. Dans une optique de protection et de préservation du pouvoir d'achat des Français, les responsables politiques siégeant à Matignon, ''militent'' en faveur de la baisse des dépenses tout en luttant contre l'inflation dans le pays. ''Nous protégeons les Français contre l'inflation'', clame Bruno Le Maire dans une récente publication sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Tant évoqué par les membres de la majorité et décrié par les oppositions, le projet a d'abord été présenté par Emmanuel Macron, lors du Conseil des ministres du 27 septembre dernier, avant d'être de nouveau introduit par Bruno Le Maire et Thomas Cazenave lors d'une conférence de presse ayant lieu le même jour. Toutefois, avant d'être adopté, il devra être examiné au Parlement. Autrement dit, la promesse d'échanges houleux entre les divers partis opposés à ce dessein ne fait aucun doute.
Le nom de ce dispositif si souvent cité dans les médias vous échappe peut-être ? On tente de vous expliquer d'où il provient avant de se projeter sur les futures mesures prévues pour 2024.
Projet de loi de finances : de quel budget parle-t-on ?
Finalement, on parle du budget 2024 de la France, de celui de l'Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités locales. C’est l’un des piliers de notre contrat social. Sans cette ''loi de finances'', la France serait à l’arrêt. Car le budget, ce sont les salaires des fonctionnaires, les retraites, la santé, les aides aux entreprises, etc.
Le gouvernement table sur une prévision de croissance de 1% en 2023 et de 1,4% en 2024, ainsi que sur une inflation anticipée à 4,9% en 2023 et en recul à 2,6% en 2024. La poursuite de l'effort de maîtrise des dépenses publique devrait permettre de stabiliser le solde public à 4,9% du produit intérieur brut (PIB) en 2023 et de le réduire à 1,4% en 2024. Le gouvernement envisage une réduction du déficit budgétaire de l'État de 20 milliards d'euros, à 145 milliards en 2023. Les dépenses de l'État baisseront donc de 3,6% en volume en 2024 par rapport à 2023, d'après le communiqué du ministère de l'Economie.
Confiant quant à son adoption, le gouvernement pourrait craindre d'être de nouveau privé de majorité absolue. L'article 49.3 de la Constitution serait donc utile si tel est le cas, permettant d'adopter une loi sans vote, sans compter sur l'agacement des partis du Parlement.
Sans plus attendre, découvrez quelles sont ces revalorisations promises par le projet 2024, dans notre diaporama ci-dessous.