Après onze semaines d’audiences, le procès des viols de Mazan entre dans une nouvelle phase ce lundi 25 novembre avec les premières réquisitions des 51 accusés.
Après le prélèvement à la source, la réforme fiscale continue pour Emmanuel Macron et Edouard Philippe. Selon L'Express, le gouvernement envisagerait en effet de supprimer la déclaration obligatoire de l'impôt sur le revenu, et ce dès 2020.
Impôt : 12 millions de ménages concernés
12 millions de ménages français seraient ainsi concernés par cette réforme. Il s'agit cependant des foyers qui n'ont pas vus leur situation fiscale modifiée cette année.
Pour les contribuables n'ayant pas de modification à apporter, aucune démarche administrative n'aura à être effectuée. Le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, se félicite dans le Journal du Dimanche (JDD) d'une "énorme simplification pour les Français" mais aussi pour "l'administration qui n'aura plus à traiter des millions de déclarations en un temps record".
Selon les chiffres avancés par Bercy, 1,9 million de foyers fiscaux ont opéré un changement de situation qui a pu entraîner une modification du taux d'imposition depuis la mise en place du prélèvement à la source en janvier. Ce dernier a d'ailleurs été revu à la baisse pour 870 000 d'entre eux, et à la hausse pour 600 000 autres.
Avec une telle mesure de simplifcation fiscale qui s'ajoute à la baisse programmée de l'impôt sur le revenu , le président entends poursuivre son oeuvre de "transformation de l'économie". Se défaire de son image de "président des riches" anti-social apparaît également comme un impératif politique. Le mouvement des "gilets jaunes", à l'origine révolte fiscale, a probablement fait prendre conscience au gouvernement de l'urgence à reconquérir les classes moyennes et à agir pour le pouvoir d'achat des français.
De plus, ces mesures sont marquées par un certain libéralisme économique, un marquage plutôt "de droite". Portées par les ex-LR Edouard Philippe, Gérald Darmanin et Bruno le Maire, elles pourraient convaincre les derniers électeurs déçus par le parti de droite de rejoindre définitivement LREM. Cette reconquête des électeurs de droite serait susceptible d'offrir à Emmanuel Macron une confortable réélection en 2022.