De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
"Si la monarchie avait continué, mon père serait duc de Normandie"
Alors que le procès de Nordahl Lelandais, accusé du meurtre d’Arthur Noyer, un jeune caporal disparu en 2017, s’est ouvert lundi 3 mai aux assises de Savoie, de nouvelles révélations sur la personnalité du tueur présumé ont été dévoilées par le journaliste Thibaut Solano dans C à vous. Invité sur l’émission de France 5, lundi 3 mai, le journaliste, qui suit de très près cette affaire criminelle, a expliqué que l’ancien maître-chien avait toujours vécu dans le mensonge, et ce dès la plus tendre enfance.
"C'est une vie dans l'illusion, voire dans le mensonge, c'est-à dire que le père lui a mis dans la têtes qu'ils étaient des descendants des Vikings, c'est pour ça qu'il s'appelle Nordahl", a-t-il notamment raconté. Des illusions qui ont bercé Nordahl Lelandais durant toute sa vie puisqu’en 2018, celui-ci déclarait aux enquêteurs : "Mon père a fait beaucoup de recherches sur notre famille jusqu'en 1 300. Il nous a appelés Sven [le prénom de son grand frère, ndlr] et Nordahl car nous descendons des Vikings. On descend de Guillaume le Conquérant et de Richard Cœur de Lion, si la monarchie avait continué, mon père serait duc de Normandie".
Selon les dires du journaliste, la mère de l’ancien maître-chien n’hésitait pas également à embellir la réalité. D’après lui, la mère du tueur présumé de la petite Maëlys racontait "à tout le monde que son fils était surdoué, qu'il savait jouer du piano et aux échecs à deux ans". Pour les enquêteurs, il n’y a pas de doute : Nordahl Lelandais souffrirait d’une "double altération affective : un père défaillant et absent, une mère qui le déifiait". Une double altération affective qui a eu des conséquences concrètes dans son passé…
Jordan sur le web, Jimmy en cours : la double-vie de Nordahl Lelandais
Nordahl Lelandais aurait en effet menti toute sa vie. Il se faisait, par exemple, appeler Jordan sur le web et Jimmy lorsqu’il passait son CAP carrosserie. Selon Karine, l’une de ses ex-compagnes, l’homme de 38 ans était "un gros mythomane". "Il sera trop menteur pour avouer quoi que ce soit" au procès, a-t-elle ainsi affirmé dans les colonnes du Parisien. "Quand j’ai appris ce qu’il s’était passé pour Maëlys, j’avais envie de vomir. Il me dégoûte. Il mérite la perpétuité. C’est un manipulateur. Il est dangereux". Une description qui n’est pas sans rappeler celle d’un autre tueur présumé très célèbre…
S’inventer des vies : un point commun avec Xavier Dupont de Ligonnès
Nordahl Lelandais n'est toutefois pas le seul suspect dans une affaire criminelle à s'inventer des vies. En effet, Xavier Dupont de Ligonnès, le père de famille nantais, semblait, lui, s’être inventé une vie professionnelle. Il se présentait parfois aux voisins comme un "commercial", comme un "chef d’entreprise" ou encore comme travaillant "dans le tourisme". Pire, juste avant de disparaître, le Nantais aurait confié à un voisin qu’il était "en quelque sorte un agent secret pour le compte des Etats-Unis et devait y retourner dans le cadre d'un programme de protection de témoin pour assister à un procès".