De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Trois mois après la disparition de Maëlys, BFM TV révèle que les enquêteurs ont en leur possession des éléments qui contredisent les déclarations du principal suspect. Alors que Nordhal L. a toujours assuré que pendant la noce il avait effectué trois allers-retours seul à bord de sa voiture, des images de vidéosurveillance montrent que pendant un trajet, il était accompagné. Une caméra située à Pont-de-Beauvoisin, à 800 mètres de la salle où avait lieu la fête du mariage, a en effet filmé une silhouette blanche assise sur le siège passager de son véhicule. Les images ont été filmées vers 3 heures du matin, heure à laquelle la disparition de l’enfant a été remarquée.
"Le vêtement, blanc, est à col rond et sans manche. Comme la robe de la petite fille"
Toujours d’après les informations de BFM TV, les images ne permettent certes pas clairement d’identifier qui se trouve assis à côté du conducteur mais plusieurs éléments sont troublants. La taille et la forme laissent penser qu’il s’agit d’un humain de petite taille. Aussi, "sur la photo zoomée, le vêtement, blanc, est à col rond et sans manche. Comme la robe de la petite fille", détaille la chaîne d’information en continu. Autre élément troublant, la même caméra a également filmé le véhicule dans le sens inverse, celui du retour, une trentaine de minutes plus tard. Mais cette fois-ci, la forme blanche a disparu du siège passager.
Pourtant, Nordhal L. l’assure : le soir de la noce, il a effectué trois allers-retours seul. Le premier pour "aller voir ses chiens", le second pour "acheter de la cocaïne" et enfin le dernier pour "se changer" après s’être taché. Face à ces incohérences, les juges de la cour d’appel de Grenoble en charge de cette affaire devraient à nouveau entendre Nordhal L. ce jeudi. Cette journée sera également marquée par l’annonce du maintien ou de l’annulation des premières auditions du suspect suite au recours en nullité déposé par son avocat. En attendant, dix gendarmes de la section de recherche de Grenoble continuent de travailler à temps plein pour tenter de retrouver Maëlys.