De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les aveux, de Nordahl Lelandais ont suscité de l’espoir pour de nombreuses autres familles. Après la mise en examen de l’ex-militaire de 34 ans, dans les affaires Maëlys et Arthur Noyer, les autorités ont décidé d’examiner des dossiers non-résolus à l’aune de ces nouveaux éléments. Comme le rapporte l’AFP, une cellule spéciale a été créée au pôle judiciaire de Pontoise, en région parisienne, son nom : Ariane. L’objectif est clair : enquêter sur les possibles recoupements entre Nordahl Lelandais et des affaires de crime ou de disparition non élucidées.
C’est un long travail d’épluchage qui occupe les enquêteurs : emploi du temps, déplacements, relevés téléphonique… "Le parcours de vieé de Nordahl Lelandais est passé au crible tout comme les bases judiciaires à disposition.
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Un super logiciel
En effectuant ces relevées, la dizaine de gendarmes du Service central de renseignement criminel dédiés à cette cellule vont pouvoir alimenter le logiciel Anacrim. Charge à lui ensuite de procéder à d’éventuels recoupements grâces aux informations transmises et ainsi de rendre visibles des liens, parfois insoupçonnés. Le logiciel s’est notamment illustré dans l’affaire Grégory.
Cette cellule représente un espoir pour des familles d’une dizaine de disparus, la première d’entre elles : les parents d’Arthur Noyer. Après les aveux de Nordahl Lelandais, leur avocat a notamment pointé des "concordances troublantes". Outre ces affaires, la piste du trentenaire est étudiées, entre autres, dans les disparitions de Lucas Tronches, Adrien Fiorello , Nicolas Suppo ou encore Malik Boutvillain.