De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alexia Daval : son mari dit-il toute la vérité ?
Jonathann Daval a-t-il dit la vérité lors de ses aveux au cours desquels il a assuré avoir tué son épouse, Alexia Daval ? L’avocat des parents de la défunte n’en est pas si certain. Au micro de RTL, Maître Jean-Marc Florand est revenu sur les déclarations de l’informaticien qu’il juge extrêmement parcellaires. Ses propos ne correspondraient pas aux "réalités objectives du dossier en matière de médecine légale".
Pour rappel, Jonathann Daval a avoué avoir tué son épouse après une dispute. Les résultats de l’autopsie ont montré qu’elle était morte par asphyxie. Il nie également la carbonisation du corps. Autant d’éléments qui pour Me Florand sont en décalage avec les propos du suspect : "Il a avoué des choses qui ne collent pas avec le dossier. Il manque un certains nombres de certitudes. Il ne donne pas de mobile, il donne des informations très vagues sur les circonstances du décès".
Et d’assurer également dans L’Est Républicain qu’il n’y a aujourd’hui "rien pour confronter ses aveux aux nombreux indices matériels collectés par les enquêteurs. Pas de preuve formelle le mettant en cause." Le corps d'Alexia Daval avait été retrouvé partiellement brulé dans un bois de près de Gray en Haute-Saône, après des mois d'enquête, le mari avait fini par avouer face à des indices concordants.
Alexia Daval : l’avocat n’exclut pas un complice
Me Jean-Marc Florand qui n’hésite plus aujourd’hui à dire :"je ne suis pas certain de sa culpabilité", n’exclut plus du tout la possibilité qu’il y ait eu un complice. Il ne doute pas pour autant de l’implication de Jonathann Daval. "J'ai dit depuis le début de cette affaire qu'il serait sûrement au générique final du film. Mais je ne sais pas à quelle place", confie l’avocat de Jean-Pierre et Isabelle Fouillot.
Sa crainte ? Que le dossier finisse par arriver aux assises sans que les parents d’Alexia Daval ne puissent avoir accès à "la vérité vraie". "Si avant l’été, on n’a pas progressé sur ses aveux, le dossier va s’enkyster et on n’en tirera plus rien jusqu’aux assises […] Or, il est toujours dangereux d’aller devant les jurés avec un dossier à moitié vide", a insisté Me Florand.