Affaire Daval : l’avocat de Jonathann Daval bientôt jugé

Affaire Alexia Daval : ce qui est reproché à l’avocat de Jonathann Daval

L’affaire Alexia Daval se retourne contre Randall Schwerdorffer, l’avocat de Jonathann Daval. Il sera ainsi jugé le 25 mars prochain en correctionnelle, à Lons-le-Saunier dans le Jura, rapporte France 3 Régions.

L’homme de loi, d’abord soupçonné de violation du secret de l’instruction, comparaitra finalement pour violation du secret professionnel. Un délit pour lequel il risque un an de prison et 15 000 euros d’amende.

Les faits qui sont reprochés à l’avocat de Jonathann Daval se sont déroulés le 7 décembre dernier au palais de justice de Besançon. A ce moment-là, le jeune trentenaire, principal suspect dans le meurtre d’Alexia Daval, est en pleine confrontation avec sa belle-famille.

A l'époque, depuis quelques mois, Jonathann Daval accusait cette dernière d’avoir scellé un pacte familial afin, entre autre, de protéger son beau-frère qui aurait étranglé son épouse.

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Affaire Alexia Daval : quel secret professionnel a été violé ?

La confrontation qui s’est déroulée le 7 décembre a été notamnent interrompu par une pause, au cours de laquelle Randall Schwerdorffer est sorti fumer une cigarette. Il aurait alors croisé la mère de Jonathann Daval, Martine Henry, avec qui il aurait échangé quelques mots. "Je lui ai fait part de l'état émotionnel de son fils à qui on venait de montrer une photo d'Alexia et du chat Happy", explique l’avocat à France 3 Régions, qui ajoute : "Je ne vois pas ce qui m’interdisait de parler à Martine".

Problème, ce que vient de glisser Randall Schwerdorffer à la mère du suspect, trouve assez rapidement l’oreille des journalistes qui sont également présent dans l’enceinte. Pis, l’info se met à tourner en boucle dans les médias alors que ce jour-là, Jonathann Daval, après des mois d'accusation à l'encontre les proches de la victime, avoue de nouveau être le seul responsable de la mort de son épouse.

Affaire Alexia Daval : Randall Schwerdorffer en défense

Le 25 mars prochain, l’avocat de Jonathann Daval qui, comme l’indique France 3 Régions, "revendique plus que jamais le droit à la parole", sera défendu par maître Antoine Fittante.

Les poursuites ont, de leur côté, été engagées par Etienne Manteaux, procureur de Besançon. A L'Est Républicain, il expliquait à la fin du mois de janvier : "La manière dont Me Schwerfdorffer réagit laisse à penser qu’il ne se sent pas concerné par le secret de l’instruction. Un rappel à la loi n’est plus suffisant".

Randall Schwerdorffer s’est fait remarquer plusieurs fois dans l’affaire Daval par certaines libertés d’expression. En janvier 2018, le bâtonnier de Besançon a convoqué le défenseur ainsi que son associée afin de leur rappeler leur devoir "d’avocat", et notamment la retenue qui s’impose face à la presse quand un dossier est en cours d’instruction. Cela faisait référence, aux moments des premiers aveux de Jonathann Daval, au début de l’année 2018.