La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Vivendi s'est finalement décidé et a écarté l'offre de Bouygues Telecom qui avait pourtant proposé une offre de dernière minute ce vendredi matin à 15 milliards d'euros et 10% du nouvel ensemble. C'est sur son compte Twitter que Vivdendi a expliqué sa décision ce samedi après-midi, en expliquant que "le Conseil de surveillance de Vivendi retient l'offre d'Altice (Numéricâble, NDLR) correspondant au projet industriel le plus porteur de croissance".
Le groupe a ajouté que cette offre correspondait aux "au projet le plus créateur de valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires". Enfin, Vivendi a précisé que "le Conseil de surveillance de Vivendi retient l'offre d'Altice répondant le mieux aux objectifs de Vivendi".
Bouygues Telecom avait la préférence d'Arnaud MontebourgLa décision était attendue avec impatience depuis ce vendredi 4 avril, lorsque le Conseil de surveillance avait décidé de stopper sa réunion afin de prendre un peu plus le temps de la réflexion. C'est finalement après 8 séances de travail autour des deux offres que le choix s'est fait entre Bouygues Telecom et Numéricâble, qui se battent depuis le début du mois de mars sur le dossier.
C'est un coup dur pour le gouvernement et Arnaud Montebourg qui soutenaient depuis le début l'offre de Bouygues Telecom. Le ministre s'inquiétait en effet de voir un actif français racheté par Altice, une entreprise basée au Luxembourg et côtée aux Pays-Bas. Mais Altice a tenu à rassurer en déclarant que Numéricâble serait une entreprise de droit français et qu'elle serait bien côtée à Paris.