De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Cette annonce devrait réjouir les près de 5 millions de retraités du régime général qui ont cotisé sur de faibles salaires. En effet, en raison de la hausse du Smic au 1er octobre, le plafond de ressources à ne pas dépasser pour bénéficier du minimum contributif a aussi été revalorisé de 2,2%. Ce dernier, qui selon l’article D. 173-21-4 CSS, doit être réévalué aux mêmes dates et dans les mêmes conditions que le Smic, correspond à un seuil en dessous duquel la pension de retraite versée à taux plein par le régime général de la Sécurité sociale ne peut pas chuter. En fonction du nombre de trimestres cotisés, il peut être restreint ou au contraire, majoré, rapporte Dossier Familial.
Minimum retraite : quel est le plafond à ne pas dépasser ?
Le montant total des pensions de retraites de base et complémentaires (dans le privé et dans le public) versés aux retraités éligibles, ne doit pas dépasser un certain plafond. En conséquence du relèvement du Smic, il est passé de 1 203,37 € à 1 229,82 €, détaille une circulaire de la Cnav publié le 15 octobre.
En 2021, le montant du minimum contributif est fixé à :
- 7 746,02 € par an, soit 645,50 € par mois, pour les bénéficiaires qui ont cotisé moins de 120 trimestres au régime général de la Sécurité sociale
- 8 464,28 € par an, soit 705,36 € par mois, pour les bénéficiaires qui ont cotisé au moins 120 trimestres au régime général de la Sécurité sociale.
La durée d'assurance au régime général est moindre que le nombre de trimestres requis pour la retraite à taux plein ? Le montant du minimum contributif majoré est alors réduit au prorata de la durée d'assurance au régime général.