Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Mardi 10 avril au matin, des journalistes ont reçu un bien curieux mail signé Jean-Marie Le Pen. Ce courriel, intitulé "Torture en Algérie, je dois la vérité aux Français" ressemble à une lettre d'aveux sur les méthodes de torture employées par l'ancien patron du FN durant la guerre d'Algérie, où il a servi en tant que lieutenant en 1956 et 1957 : "Cette vérité que je dois aux Français, ainsi qu’aux représentants des institutions républicaines, je la donnerai donc sans vanité: oui, j’ai torturé en Algérie, pendant cette période noire que l’on a appelée la "bataille d’Alger".
Dans ce mail, qui invitait les journalistes à une conférence de presse au siège du FN dans l'après-midi, on pouvait également lire : "Nous avons pratiqué 'la question' sur des Algériens prisonniers, avec des méthodes qui paraîtraient aujourd’hui proches de celles que les nations barbares utilisaient, à d’autres époques, pour inspirer la terreur chez leurs ennemis. Nous étions des militaires et nous avions l’impunité, car l’armée avait obtenu du gouvernement socialiste les pouvoirs spéciaux, et ces méthodes étaient la politique officieuse de contre-insurrection au sein de l’armée française en ce temps-là".
En réalité, l'adresse mail de Jean-Marie Le Pen a été piratée et cette révélation est donc un canular. Le président d'honneur du FN compte porter plainte pour "faux" mais prend la situation avec humour : "Nous sommes en pleine campagne électorale. Dans beaucoup de pays, ça se règle à coups de revolver, de poison. Ici c'est des mails, c'est un progrès quand même" a-t-il déclaré à l'Agence France Presse.