De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Malgré les diverses mesures prises pour ralentir la propagation du virus, le Covid-19 continue de sévir aux quatre coins de la France. D'après les données de l'Agence nationale de santé publique, les autorités sanitaires recensaient près de 30 000 nouveaux cas au 18 novembre 2020. Ces chiffres concernent aussi bien les résultats des tests RT-PCR que les cas confirmés par les tests antigéniques. Certes, ces données sont en baisse, indiquant probablement les premiers effets du reconfinement national. Toutefois, nous sommes encore bien loin de l'objectif du gouvernement, qu'Emmanuel Macron situait à 5 000 cas quotidiens au moment de son allocution télévisée...
Lors de cette prise de parole, le président de la République annonçait un second confinement sur l'ensemble du territoire français, devant durer "au minimum jusqu'au 1er décembre". Compte tenu de l'évolution de la situation sanitaire, il est peu probable que les restrictions de déplacements soient totalement levées le mois prochain.
Covid-19 : vers une "adaptation du confinement"
D'après Le Point, le porte-parole du gouvernement aurait lui-même démenti toute possibilité d'un déconfinement, préférant parler "d'adaptation" des mesures actuelles. Gabriel Attal a notamment déclaré : "Nous ne sommes pas du tout au déconfinement, on en est même loin. On parle d'une adaptation éventuelle du confinement à partir du 1er décembre si la situation sanitaire nous le permet". Une chose est sûre : un retour à la normale est exclu pour le moment. "Il y aura encore des étapes, le confinement se poursuivra à partir du 1er décembre y compris s'il doit être adapté", a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Qu'est-ce que cela signifie dans les faits ? Qu'est-ce qui attend les Français dès le 1er décembre ?
Covid-19 : commerces, trains... Quels seront les assouplissements au 1er décembre ?
Le premier changement au 1er décembre 2020 pourrait concerner la réouverture des commerces jugés comme non essentiels. A l'approche des fêtes de fin d'année, il est particulièrement vital pour les plus petites boutiques de pouvoir rouvrir leurs portes... Selon les informations de France Bleu, un assouplissement des règles est attendu de ce côté-là, accompagné d'un nouveau protocole sanitaire. L'Association des maires de France (AMF) demande au gouvernement d'ouvrir rapidement les commerces de proximité, afin d'éviter "un retour massif des clients dans ces établissements à l'approche des fêtes de Noël, lorsqu'il deviendra inévitable d'autoriser la reprise de leur activité".
L'exécutif a en outre affirmé que "100% des trains étaient ouverts à la réservation pour la période des vacances scolaires", écrit France Bleu. Entre autres, les mineurs pourront reprendre leurs activités sportives à condition d'être encadrées par des protocoles sanitaires renforcés.
Qu'est-ce qui restera inchangé ?
Covid-19 : qu'est-ce qui sera toujours interdit après le 1er décembre ?
Le Premier ministre Jean Castex a d'ores-et-déjà informé les Françaises et Français que les attestations de déplacement dérogatoire seront toujours demandées après le 1er décembre 2020. Ainsi, la circulation libre des personnes ne devrait pas faire partie de la première étape du déconfinement.
Les restaurants et les bars, particulièrement impactés par la crise sanitaire, ne devraient pas rouvrir leurs portes tout de suite. "Aujourd'hui nous ne voyons pas autour de nous de réponse suffisamment convaincante sur la façon dont on peut rouvrir les restaurants", aurait déclaré une ministre. Difficile, dans ces conditions, d'imaginer un retour de ces établissements avant 2021.