De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La veille du D-Day, le Premier ministre britannique, Winston Churchill, a rédigé une lettre restée inconnue et secrète, qui aurait pu changer le destin du général de Gaulle et celui du monde entier. C’est, en tout cas, ce qui a été révélé après la découverte d’une missive aux Archives nationales à Kew alors que les commémorations du 80e anniversaire en France doivent avoir lieu la semaine prochaine. Mais que contient véritablement cette mystérieuse lettre ?
D-Day : la lettre inédite de Churchill
Pour mieux comprendre l’impact de la lettre écrite par Winston Churchill, il faut se replacer dans le contexte de l’époque. Début juin 1944, une vaste armada se rassemble sur la côte sud de l’Angleterre afin de libérer la France. L e Premier ministre britannique, Winston Churchill invite alors personnellement le général de Gaulle à prendre l’avion pour Londres depuis Alger. Lors de son arrivée en Grande-Bretagne, De Gaulle aurait été accueilli pour se trouver au coeur des préparatifs du débarquement sur les plages de Normandie.
Les choses étaient pourtant plus complexes que prévues. C’est d’ailleurs ce que précise le courrier de Churchill, écrit quelques heures avant le lancement des opérations du débarquement. Dans son bureau, à Downing Street, il rédige une lettre vibrante de colère, où il s’emporte contre de Gaulle. Il lui reproche son refus de prononcer “un discours avant le débarquement”, mais aussi “d’avoir bloqué l’envoi d’officiers de liaison français pour accompagner les troupes alliées en France”. Un courrier au contenu incendiaire, qui aurait pu changer la face du monde, si Winston Churchill l’avait envoyée.
D-Day : un courrier qui aurait pu changer l’histoire
Fort heureusement, le général de Gaulle a cédé, du moins en partie, sur ces deux points, ce qui a permis à Winston Churchill de ne jamais avoir à envoyer sa lettre. Il faut dire que le Premier ministre britannique était furieux puisqu’il dénonçait “le caractère odieux de l’action” du général français, le menaçant de “rendre clair pour le monde que la personnalité du général de Gaulle est le seul et principal obstacle entre les grandes démocraties de l’Occident et le peuple français”.
Plus loin, il continue en lui expliquant regretter qu’il ait “refusé de [se] joindre à l’autre Organisation des Nations Unies concernées dans les émissions [radiodiffusées], qui doivent être livrées aux premières phases de cette grande bataille et, à bien des égards, unique”. Il lui assène même avoir “essayé [...] d’établir avec vous des motifs raisonnables de camaraderie amicale” et remarquer que “cet espoir n’a plus d’existence”.
D-Day : la difficile communication entre Churchill et De Gaulle
Tout au long de sa lettre, Churchill blâme les difficultés de communication avec De Gaulle et conclut : “je ne peux concevoir aucun but utile pour votre séjour plus longtemps et [...] les avions seront à votre disposition demain soir”.
Ce passage historique donne un aperçu des relations entre les alliés. Cette dispute de la veille du D-Day suivaiten effet un autre affrontement, cette fois entre de Gaulle et le commandant suprême de la force expéditionnaire alliée, l'Américain Dwight Eisenhower.