De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Vendredi dernier, plusieurs médias annonçaient que Xavier Dupont de Ligonnès avait été arrêté en Écosse. Surnommé l’homme le plus recherché de France, le père de famille soupçonné d’avoir tué sa femme et ses quatre enfants à Nantes en 2011 aurait été arrêté à sa descente d’avion à Glasgow.
Une nouvelle qui avait alors fait le tour des rédactions et provoqué un véritable emballement en France. Mais quelques heures plus tard, le couperet tombait : l’homme arrêté n’était pas Xavier Dupont de Ligonnès. Dès lors, les critiques et les questions fusaient : comment a-t-on pu se tromper à ce point ? Comment les polices françaises et écossaises ont-elles pu annoncer une telle erreur ? Comment les médias ont-ils pu relayer une fausse information aussi énorme ?
Une blague en référence aux aventures de Tintin
Autant d’interrogations qui ont également atteint les plus hautes sphères de l'État. Mais alors que de nombreux français s’en sont pris à la police et aux médias sur les réseaux sociaux, pointant notamment leur "manque de professionnalisme" dans cette affaire, Emmanuel Macron, lui, aurait préféré en rire. En témoignent les propos du locataire de l'Élysée rapportés par le Canard Enchaîné dans sa dernière édition. "J’attends avec impatience le jour où BFM va annoncer qu’ils ont retrouvé le trésor de Rackham le rouge", aurait ainsi lâché le chef de l'État en référence à Tintin, le héros de bande dessinée dont il est fan.
"Le Trésor de Rackham" le rouge est en effet le titre du douzième album des aventures du reporter. Une sortie ironique qu’Emmanuel Macron aurait toutefois réservé à un tout petit comité, précise l’hebdomadaire qui ne dévoile toutefois aucun nom.
Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron se laisse aller à ironiser sur l’actualité…
La blague très critiquée sur les Kwassa-kwassa
En 2017, quelques mois seulement après avoir été élu président de la République, Emmanuel Macron se laissait aller à faire une blague de très mauvais goût. En visite dans le centre opération de surveillance et de sauvetage atlantique d’Etel dans le Morbihan, le chef de l'État avait d’abord repris un interlocuteur qui évoquait les "tapouilles (des bateaux guyanais) et les kwassa-kwassa" en lui précisant que les kwass-kwass provenaient en réalité de Mayotte. Puis, le locataire de l'Élysée avait lâché : "Mais le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien, c'est différent". Une sortie qu’Emmanuel Macron voulait drôle mais qui n’a pas du tout eu l’effet escompté.
Alors que les images de cet échange ont été relayées dans l’émission "Quotidien" (TMC), de nombreux internautes ont rapidement dénoncé la référence douteuse aux embarcations précaires qui transportent des migrants comoriens tentant de rejoindre Mayotte.
Face au tollé de cette sortie, la classe politique était également montée au créneau pour condamner les propos du nouveau président de la République.
En novembre de la même année, Emmanuel Macron avait fait une autre blague ratée qui avait bien failli provoquer un incident diplomatique…
La blague ratée d’Emmanuel Macron au Burkina Faso
Alors qu’il s’exprimait face à des étudiants de l’université de Ouagadougou, en présence de son homologue burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, Emmanuel Macron avait voulu répondre avec humour à la question d’une étudiante. Raté.
La jeune femme voulait savoir si la nouvelle centrale électrique qui devait prochainement être inaugurée allait apporter l’électricité à tout le monde, et même la climatisation. "Vous m’avez interrogé comme si j’étais le président du Burkina Faso ! Interrogez-vous sur le sous-jacent psychologique qu’il y a derrière votre interpellation et l’enthousiasme que ça a créé, lui avait-il alors répondu, provoquant un malaise dans l’assemblée. Quelque part, vous me parlez comme si j’étais toujours une puissance coloniale mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso. C’est le travail du président".
Et alors que le président burkinabé quittait précipitamment la salle, Emmanuel Macron en avait remis une couche : "Du coup il s’en va. Reste là ! Du coup, il est parti réparer la climatisation !".
L’équipe du président Kaboré avait ensuite ténu à préciser que ce dernier était sorti de la salle non pas parce qu’il avait été vexé, mais "tout simplement pour aller aux toilettes".